ÉDUCATION. Que ce soit Véronique Cloutier, Jay Du Temple ou bien Sarah-Jeanne Labrosse, ces stars ont tous profité d’un changement de coupe de la part du coiffeur Marcus Villeneuve. De passage au Centre de formation professionnelle Paul Rousseau-Centre Alessa de Drummondville, M. Villeneuve est venu à la rencontre des futures coiffeuses.
Face à sa visite du Centre de formation professionnelle, mercredi, Marcus Villeneuve avait un objectif bien précis en tête.
«C’est plaisant de redonner aux étudiants parce que je trouve qu’il manque tellement de coiffeurs et qu’il y a de moins en moins d’étudiants en coiffure. Donc, quand j’ai la chance de donner mon savoir-faire dans les écoles, j’aime bien ça le faire», a souligné celui qui s’est fait approcher par l’école pour donner une formation aux élèves.
Pour une des enseignantes en coiffure, Vicky Busque, c’était un plaisir de pouvoir accueillir une sommité dans le monde de la coiffure au Québec.
«On est très heureuses de l’accueillir dans notre Centre de formation professionnelle. C’est un beau modèle inspirant pour le domaine», s’est réjouie la professeure.
M. Villeneuve a également partagé de nombreux conseils sur son parcours, ce qu’ont apprécié les étudiantes. «Je pense qu’elles sont excitées. Ce que Marcus apporte depuis le début de la journée, c’est beaucoup d’explications sur son cheminement et je pense que ça donne aussi la chance aux élèves de voir son background et ça les excite à terminer leur parcours», a observé l’enseignante en coiffure, Maude Leroux-Fournier.
Concernant ces mêmes apprenties coiffeuses, l’homme originaire de Chicoutimi-Nord, au Saguenay, voit de belles choses en elles et pour l’avenir.
«Pour l’instant, je trouve ça amusant parce que les jeunes sont vraiment attentifs, ils sont à l’écoute et ils ont vraiment envie d’en apprendre davantage. Donc, je trouve ça plaisant de voir que les jeunes sont allumés parce que comme je disais plus tôt, il y avait de moins en moins d’étudiants en coiffure depuis quelques années. Alors, c’est bon de voir quasiment 30 étudiants qui sont là et qu’ils ont envie d’apprendre», s’est exclamé le coiffeur officiel de Véronique Cloutier depuis cinq ans.
Horaire de la journée
Arrivé sur les lieux vers 9h, M. Villeneuve a profité de l’avant-midi pour faire part de ses judicieux conseils en plus de partager son métier de rêve.
«J’ai tout le temps aimé la coiffure, a-t-il lancé. Ça s’est fait tellement naturellement de juste coiffer et je ne me verrais pas faire autre chose dans la vie que de la coiffure. Aujourd’hui, je viens inspirer des jeunes à un jour être coiffeur. Donc, ça va plus loin que juste faire des cheveux, on parle vraiment du métier, de l’inspiration, de la motivation et ça m’allume quasiment plus que la coiffure.»
Après une pause-diner en compagnie des jeunes, celui qui caresse le rêve de coiffer la chanteuse Céline Dion, est passé de la formation à la partie un peu plus pratique, qui s’est déroulée jusqu’à 15h.
«Cet après-midi, on va faire des cheveux, on va faire des petites vagues et je vais leur donner des petits trucs», a mentionné l’homme qui a son propre salon à Québec.
DEP coiffure
Sur une période du mois d’août au mois de juin et d’une durée de 1 455 heures, la clientèle, majoritairement féminine, a la chance de toucher à tout ce qui est relié au domaine de la coiffure.
«On fait la morphologie, la coupe de cheveux, la coloration, les mèches, la communication et la vente. Donc, on englobe vraiment une grande partie de tout ce qu’on fait dans le milieu de la coiffure», a laissé savoir Mme Leroux-Fournier.
Mme Busque a complimenté sa collègue en affirmant que Drummondville apportait les nouvelles tendances et les goûts du jour à travers sa technique.
«Ici à Drummondville, on essaie vraiment d’apporter la coiffure au goût du jour et d’apporter de nouvelles techniques autant dans les tendances balayage que les tendances en coupes de cheveux», a conclu la dame.
