Une grande fête signée Ludovick Bourgeois

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Par Emmanuelle LeBlond
Une grande fête signée Ludovick Bourgeois
Ludovick Bourgeois marquera un arrêt le 7 avril à la Maison des arts Desjardins de Drummondville. (Photo : Ghyslain Bergeron)

CULTURE. Entraînant. Authentique. Divertissant. Voici comment l’auteur-compositeur-interprète Ludovick Bourgeois décrit le spectacle de la tournée Rêveur qu’il présentera à la Maison des arts Desjardins.

Ludovick Bourgeois était de passage dans la région, mardi, à l’occasion d’une tournée médiatique. En entrevue avec L’Express, ce dernier a dit qu’il avait hâte de retrouver le public drummondvillois, alors qu’il foulera les planches de la salle Léo-Paul-Therrien pour la troisième fois.

À quoi les spectateurs peuvent-ils s’attendre? «J’ai un répertoire de plus en plus large. Je peux piger dans ce que j’ai. Ça fait six ans que je fais de la scène, mentionne celui qui a remporté la cinquième saison de La Voix. C’est important pour moi de jouer les chansons que les gens connaissent. J’ai envie de divertir le public. Je veux voir le monde chanter et avoir du fun

L’auteur-compositeur-interprète reviendra sur les moments marquants de sa carrière, comme sa participation à l’émission Chanteurs masqués et Zénith. Les spectateurs seront transportés dans l’univers musical du début des années 2000. L’artiste proposera quelques reprises. Sans contredit, l’ambiance sera à la fête.

Lors de la représentation, Ludovick Bourgeois rendra un hommage à son père. Rappelons que le chanteur du groupe les BB, Patrick Bourgeois, est décédé en 2017 à la suite d’un long combat contre le cancer. «Ça fait partie de mon histoire. Il y a plusieurs personnes qui attendent ce moment.»

L’artiste performera sur la scène quelques morceaux de son troisième opus intitulé Rêveur. L’amour, la résilience, la santé mentale et la parentalité : l’auteur-compositeur-interprète se livre sur plusieurs sujets. La pièce-titre de l’album, l’une de ses favorites, est celle qui ouvre le spectacle. Il s’agit d’un appel à la liberté, à l’envie de tout quitter et de vivre nos rêves.

Les douze nouvelles pièces de Ludovick Bourgeois ont été coécrites avec la complicité de divers paroliers et compositeurs, tels que Elijah Woods, Jeffrey Piton, Marc Dupré, Marilou Martin, Garrett Alex Raffanelli, Nelson Minville et Gaële Tavernie. «Je suis vraiment content de la place où je suis rendu en termes de maturité, de son et de thèmes», souligne-t-il, avec un large sourire.

Drummondville représente le 18e arrêt de sa tournée, entamée en février. Il sera à la Maison des arts le 7 avril à compter de 20 h.

Au fil des mois, Ludovick Bourgeois a réussi à trouver un équilibre entre sa vie professionnelle et familiale. «Tout est dans la planification et la communication. (…) J’ai le luxe de revenir chez moi souvent. On pense qu’en étant en tournée, tu n’es jamais chez toi. C’est complètement l’inverse. Je pars les fins de semaine et les soirs. Je suis là tous les matins et pendant la journée. J’ai beaucoup de temps de qualité avec ma fille», soutient celui qui attend l’arrivée d’un deuxième enfant.

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