Un premier CPE sera construit au cœur d’un parc

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Par Cynthia Martel
Un premier CPE sera construit au cœur d’un parc
Le CPE sera érigé sur une portion de terrain du parc Jacques-Parizeau. (Photo : Ghyslain Bergeron)

FAMILLE. Le CPE La maison de Bécassine construira une deuxième installation en plein cœur d’un parc grâce à une initiative de la Ville de Drummondville.

Il s’agit d’une première sur le territoire drummondvillois découlant d’une volonté du conseil municipal à répondre à un enjeu récurrent : la recherche de terrain.

«Les besoins en services de garde sont immenses, mais les CPE et garderies ont peine à trouver des terrains abordables, situés dans des endroits stratégiques avec le bon zonage», souligne Stéphanie Lacoste, mairesse de Drummondville.

«On voulait donc être des partenaires pour eux. On a alors demandé à nos services d’évaluer nos grands parcs qui étaient sous-utilisés dans le but de rendre disponibles certaines parcelles. Quoi de mieux que faire vivre un parc avec des enfants à longueur de journée? Ça va bien ensemble C’est un projet dont le conseil est très fier», exprime-t-elle.

À la suite de l’analyse, huit parcs ont été ciblés aux quatre coins de la ville.

C’est en interpellant la conseillère du district où est situé son CPE, qu’Annie Quesnel, directrice de la Maison de Bécassine, a appris cette nouvelle initiative.

«Au départ, j’avais un projet de CPE dans un espace locatif, justement parce qu’il est difficile de trouver un terrain abordable, mais il s’est avéré trop dispendieux selon le budget alloué. C’est en discutant avec la conseillère Julie Létourneau que j’ai su pour le projet des parcs», se rappelle-t-elle.

L’installation de la Maison de Bécassine offrira 55 places, dont cinq pour poupons. Elle sera érigée sur une portion du parc Jacques-Parizeau situé sur la rue Joly, à proximité du Centrexpo. Le lot visé est d’une superficie de 33 000 pieds carrés.

«Nous avons analysé tous les parcs et celui-ci était le plus favorable en fonction de la pédagogie que nous allons prôner, soit l’éducation par la nature. Avec le boisé à l’arrière du parc, le petit ruisseau, le verger urbain et le jardin communautaire, c’est le choix parfait! En plus, nous avons un grand taux d’accueil d’enfants handicapés et à besoins particuliers, donc c’est intéressant pour eux aussi la nature», explique la directrice.

Ce CPE fait partie de la vaste opération lancée conjointement il y a quelques semaines par le ministère de la Famille et l’Association québécoise des centres de la petite enfance (AQCPE) visant la construction de 43 installations préfabriquées dans une douzaine de régions du Québec.

Si rien ne change, la deuxième installation de la Maison de Bécassine pourrait être prête en décembre 2023.

«Il s’agit de l’échéancier de départ qui n’a pas été modifié jusqu’à maintenant. Il est certain que lorsque le fabricant sera choisi, il se peut que la date soit modifiée», précise Mme Quesnel, sans vouloir s’avancer sur le coût de l’investissement qui, lui aussi, pourrait varier.

Soulignons au passage que la Ville a vendu le terrain selon la valeur marchande, soit à 15 $ du pied carré.

La directrice prévoit ouvrir sept postes pour combler ses besoins de main-d’œuvre.

«J’ai actuellement du personnel surnuméraire et des étudiants en prévision de ce projet. On les forme en attendant», indique-t-elle.

Notons en terminant que les sept autres parcs identifiés seront divulgués au fur et à mesure que les projets se concrétiseront.

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