Symposium de Drummondville : À chacun sa signature

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Par Claude-Hélène Desrosiers
Symposium de Drummondville : À chacun sa signature
L’artiste invitée Anne-Marie Noble (Photo: Claude-Hélène Desrosiers

CULTURE. Il y avait foule au deuxième jour de cette 26e édition du Symposium des arts UV Assurance. En pleine cour centrale des Promenades Drummondville, les curieux étaient nombreux à s’ébahir devant le talent très varié des exposants.

Parmi ceux-ci, Francine Laplante. «C’est une très belle fin de semaine, on a une belle clientèle», s’exclame-t-elle. Cette femme engagée dans le milieu artistique de Drummondville a eu le bonheur d’avoir des acheteurs. «Les gens viennent voir, c’est beau partout», dit-elle.

René Cécil (Photo: Claude-Hélène Desrosiers)

René Cécil, pour sa part, est de Sherbrooke. L’artiste-peintre en est à sa 5e participation. «J’aime beaucoup venir ici. Les gens sont intéressés par l’art et ils sont curieux de nous rencontrer pour nous questionner sur notre travail. L’accueil est formidable», partage-t-il.

En se promenant, on peut voir le style et les techniques très variés des artistes. Une chose est sûre : le talent est partout. De l’art naïf avec Diane Rossignol, de Laval, avec son arbre central, ses maisonnettes et son relief. De l’art japonais de style sumi-e de Jules Morissette, de Lévis, qui pratique son art avec un esprit d’abandon, de spontanéité. Il travaille sans croquis, et sans peur de laisser parler le vide. Enfin, les

Marie-Claude Demers (photo: Claude-Hélène Desrosiers)

bronzes de Marie-Claude Demers, d’Inverness, créations demandant des mois de travail : un premier modèle en argile à l’huile, pour passer au silicone, puis la céramique, qui elle, sera capable de recevoir le bronze en fusion… En résultent des pièces qui peuvent traverser le temps.

L’artiste invitée Anne-Marie Noble est de Drummondville. «Je passe beaucoup de temps seule dans mon studio. Quand les gens viennent nous voir et partagent leurs impressions, leurs émotions, c’est un privilège. Une dame est passée tout à l’heure, elle a regardé une de mes toiles, et ses yeux sont devenus pleins d’eau. Ça a éveillé quelque chose chez elle. C’est quelque chose quand tu réussis à toucher quelqu’un comme ça», confie-t-elle.

Étant le premier symposium de la saison, le Symposium de Drummondville est un incontournable pour plusieurs artistes, brisant en quelque sorte la solitude de l’hiver en lançant officiellement la saison. «C’est notre nourriture de rencontrer les gens, d’avoir leur appréciation. C’est ça la vie d’artiste !», s’écrie Diane Rossignol.

Il reste une dernière journée pour apprécier les œuvres, le Symposium des arts UV Assurance sera accessible aux Promenades Drummondville de 10 h à 17 h, dimanche.

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