Éric Cardinal plaide coupable d’avoir possédé des drogues de synthèse

Caroline Lepage
Éric Cardinal plaide coupable d’avoir possédé des drogues de synthèse
Éric Cardinal le 3 mars dernier, au palais de justice de Drummondville. (Photo : Caroline Lepage)

JUSTICE. L’ex-maire de Saint-Cyrille, Éric Cardinal, a plaidé coupable vendredi d’avoir possédé de la métamphétamine, de la kétamine, du GHB et du méthylphenidate alors que cette drogue de synthèse se trouvait sur le vélo électrique qu’il conduisait, mais qui ne lui appartenait pas.

Le soir du 17 juin dernier, Éric Cardinal circulait sur la rue Notre-Dame à Drummondville, en conduisant un vélo électrique qui ne lui appartenait pas. Il s’est fait intercepter par les policiers parce que les lumières du vélo n’étaient pas allumées.

Selon les faits rapportés par l’avocat de la Couronne, Me Jean-Philippe Garneau, les agents de la paix ont alors constaté que le Drummondvillois omettait de respecter une de ses conditions, soit de rester chez lui de 22h à 6h. En faisant l’inspection du vélo électrique, ils ont trouvé de la métamphétamine, de la kétamine, du GHB et du méthylphenidate qui ont été saisies. «J’ai été aussi surpris qu’eux», a affirmé l’accusé.

Celui-ci a donc enregistré deux plaidoyers de culpabilité vendredi au palais de justice de Drummondville pour bris de condition et possession de drogue. Dans les circonstances, les deux procureurs ont soumis une suggestion commune au juge Gilles Lafrenière de lui imposer une probation de deux ans, où il lui est interdit de consommer et posséder toutes drogues ou substances intoxicantes.

Le juge a donc entériné cette peine, qu’il trouvait peu sévère, mais qui tient compte du fait qu’Éric Cardinal a une santé précaire. Depuis une chirurgie subie il y a environ trois ans, il est suivi par plusieurs spécialistes, que ce soit un neurochirurgien, un neurologue, une psychologue, un psychiatre, etc.

Admettant avoir eu des problèmes de consommation dans le passé, l’accusé est reconnaissant du traitement gracieux du juge et dit vouloir poursuivre son rétablissement.

L’homme de 48 ans a également des dossiers criminels en cours au palais de justice de Sorel. Selon lui, après discussions entre les avocats, un seul d’entre eux a été retenu, soit celui de recel, auquel il devrait plaider coupable lundi prochain.

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