La Ville dévoile de nouvelles images du centre Marcel-Dionne

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Par Cynthia Martel
La Ville dévoile de nouvelles images du centre Marcel-Dionne
La modernisation du centre Marcel-Dionne commandera un investissement de 50,8 M$. (Photo : Gracieuseté)

INFRASTRUCTURE. À l’occasion du Souper de la mairesse, mercredi soir, Stéphanie Lacoste a dévoilé des images exclusives du centre Marcel-Dionne, une fois modernisé, tout en rappelant aux députés provinciaux qu’il ne manque que le financement pour pouvoir aller de l’avant.

«Encore une fois, nos députés, durant la campagne électorale provinciale, se sont commis en nous disant qu’ils étaient prêts à nous épauler pour ce projet-là. Et habituellement, quand ils nous promettent quelque chose, ça atterrit rapidement. Les plans sont prêts, donc on est prêt à aller de l’avant!» a lancé la mairesse de Drummondville, devant une assistance de 500 personnes.

«Ils sont convaincus du projet et je le sais qu’ils travaillent fort. On se souvient même que M. Legault avait dit lorsqu’il était venu au printemps dernier à Drummondville que c’était un beau projet. Donc, on est sur le bon rail, il faut juste faire en sorte d’accélérer le processus, car comme tous les Drummondvillois, on a très hâte», a-t-elle ajouté, en mêlée de presse à la fin de la soirée.

Précisément, les députés caquistes Sébastien Schneeberger (Drummond–Bois-Francs) et André Lamontagne (Johnson) avaient promis, s’ils étaient élus le 3 octobre, que leur parti allait financer l’entièreté de la part gouvernementale de la modernisation du centre Marcel-Dionne. On se souviendra que la Ville avait d’abord déposé le projet dans le cadre du Programme d’aide financière aux infrastructures récréatives et sportives (PAFIRS) piloté conjointement par les gouvernements du Canada et du Québec. Cependant, le fédéral excluait les infrastructures accueillant des équipes sportives professionnelles ou semi-professionnelles, comme le sont considérés les Voltigeurs dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ).

16,5 M$ de plus

Depuis 2019, le coût estimé pour ce chantier majeur a augmenté de 48 %, passant de 34,3 M$ à 50,8 M$. Les députés avaient promis un financement de 18 M$ à l’automne dernier, en se basant sur le premier budget.

«Le gouvernement est conscient de cet ajustement budgétaire, donc nous souhaitons toujours obtenir une aide financière à la hauteur de 66 % des coûts du projet, comme promis par nos députés provinciaux», a indiqué Anne-Elisabeth Benjamin, conseillère en relations publiques à la Ville de Drummondville, soulignant que la  hausse s’explique par l’explosion des coûts des matériaux et de la main-d’œuvre.

Retombées pour le centre-ville

Toujours mercredi soir, Stéphanie Lacoste a également réitéré l’importance de laisser l’aréna au centre-ville.

«De se doter d’une infrastructure moderne comme celle-là, ça a des retombées économiques importantes pour les commerçants du secteur.»

Selon la Ville, des exemples au Québec et ailleurs montrent que les municipalités qui ont misé sur la localisation de leur principal amphithéâtre près de leur secteur d’affaires ont obtenu du succès.

La question des coûts est également importante dans le choix de moderniser l’amphithéâtre au lieu d’en construire un nouveau. À titre d’exemple, la construction du colisée Vidéotron, à Trois-Rivières, qui a commandé un investissement de 61 M$ en 2021, coûterait vraisemblablement de 20 % à 25 % plus cher aux contribuables aujourd’hui en raison de la hausse des prix, d’après la Ville.

Le projet prévoit un agrandissement permettant 1000 places assises supplémentaires pour un total de 4000 sièges, sans compter l’aménagement d’une glace plus grande (200 pieds) ainsi que de 18 loges. Le centre Marcel-Dionne répondra également aux nouvelles exigences des arénas modernes de la LHJMQ.

Qui plus est, le nouvel amphithéâtre sera propice à la tenue de divers événements d’envergure.

Plus de 1,5 M$ ont déjà été investis par la Ville pour la préparation des plans et devis.

La réalisation des travaux s’échelonnera sur une période de deux ans et demi après l’octroi du contrat de construction.

 

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