Une équipe, toujours deux visages

Une équipe, toujours deux visages
Après avoir comblé un déficit de 3-0, les Voltigeurs se sont avoués vaincus 4-3 devant l’Océanic, vendredi soir, à Rimouski. (Photo : Iften Redjah)

HOCKEY. Les semaines passent, mais les Voltigeurs continuent de montrer leurs deux visages.

Dans un match où ils ont égalé un record de médiocrité avant de rebondir avec panache, les Drummondvillois se sont avoués vaincus 4-3 devant l’Océanic de Rimouski, vendredi soir, au Colisée Financière Sun Life. Pour la troupe de l’entraîneur-chef Éric Bélanger, il s’agit d’une 13e défaite en 16 parties (3-8-4-1).

Sans vie en première période, les Voltigeurs ne sont parvenus à diriger aucun tir vers le filet adverse, égalant ainsi un record d’équipe établi en 1998 et en 2003. N’en demandant pas tant, l’Océanic en a profité par prendre l’avance 3-0, décochant 13 lancers vers Riley Mercer durant cet engagement à sens unique.

Au lieu d’abandonner, les Voltigeurs ont rebondi en dominant les deux dernières périodes 19-4 et 12-5 au chapitre des tirs. Réduisant l’écart petit à petit, les Rouges ont provoqué l’égalité 3-3 avec moins de cinq minutes à écouler au dernier vingt. Un but de Julien Béland réussi avec moins de deux minutes à faire au tableau indicateur est toutefois venu gâcher la remontée des visiteurs.

(Photo : Iften Redjah)

«On est sorti à plat, mais dans les deux dernières périodes, on a été la meilleure équipe sur la glace, a lancé Éric Bélanger en entrevue téléphonique. On aurait mérité de gagner ce match-là. Dans ces deux périodes-là, on a vraiment joué dans l’identité qu’on doit avoir à tous les matchs. On a été physiques, on a foncé au filet et on a démontré du caractère. J’ai aimé la façon dont on est restés ensemble dans ces deux périodes-là.»

Questionné à ce sujet, le pilote des Voltigeurs a juré ne pas avoir adressé la parole à ses joueurs entre la première et la deuxième période. «Je n’ai rien dit. Je pense que les gars ont réalisé qu’ils sont meilleurs que ça.»

Éric Bélanger a néanmoins pointé du doigt son gardien Riley Mercer, qui a été victime de quatre buts sur 22 lancers.

«C’est encore un mauvais but qui nous fait mal. On a commis un revirement, puis on a perdu une couverture devant le filet, mais ça aurait dû être un arrêt de routine. Quand on accorde aussi peu de lancers, on serait supposés de gagner. Dans les deux dernières périodes, les gars sont allés à la guerre. Malheureusement, quand c’était le temps de faire un arrêt pour sauver les gars, ça n’a pas eu lieu. C’est le tournant du match», a laissé tomber l’entraîneur-chef des Voltigeurs.

Dans la défaite, Justin Côté et Sam Oliver ont touché la cible en avantage numérique. Xavier Fortin a également fait bouger les cordages derrière le gardien Gabriel Robert. De retour du match des meilleurs espoirs de la Ligue canadienne, Tyler Peddle a récolté deux passes.

En première période, l’Océanic (25-20-1-1) avait pris les devants grâce à des buts de Xavier Fillion (2) et William Dumoulin. Malgré leur solide départ, les locaux ont finalement été dominés 31-22 dans la colonne des tirs.

(Photo : Iften Redjah)

Rappelé des Estacades de Trois-Rivières, l’attaquant de 16 ans Renaud Poulin a disputé un premier match en carrière dans la LHJMQ. Le jeune homme originaire de Nicolet a été un choix de quatrième ronde lors du dernier repêchage.

«J’ai adoré son match, a affirmé Éric Bélanger. On jouait contre une équipe assez physique, mais je l’ai trouvé très intelligent. Il est patient avec la rondelle et il est toujours bien positionné.»

Rappelons qu’il s’agissait du premier match de Luke Woodworth en tant que capitaine des Voltigeurs.

Les Voltigeurs (18-21-4-1) seront de retour devant leurs partisans dimanche, dès 16 h, alors que le Phoenix de Sherbrooke (29-12-2-2) sera de passage au centre Marcel-Dionne. Drew Elliott sera de retour de sa suspension de deux parties.

«On va devoir jouer trois périodes comme on a joué les deux dernières ce soir si on veut se donner une chance de battre une des meilleures équipes de la ligue», a averti Éric Bélanger en terminant.

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