Hôpital : «Il ne faut pas se mettre de limites» -Natalie Petitclerc, PDG du CIUSSS MCQ

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Par Cynthia Martel
Hôpital : «Il ne faut pas se mettre de limites» -Natalie Petitclerc, PDG du CIUSSS MCQ
Natalie Petitclerc est la PDG du CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec. (Photo gracieuseté) (Photo : Gracieuseté)

SANTÉ. La présidente-directrice générale du CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec, Natalie Petitclerc, n’écarte pas la volonté du milieu de faire du futur hôpital de Drummondville un centre hospitalier régional universitaire.

«Je pense qu’il ne faut pas se mettre de limites. Il faut certainement rêver à l’hôpital idéal pour notre population. Par contre, il faut d’abord examiner les besoins populationnels. À partir de ce moment-là, l’ensemble des données probantes va nous donner le meilleur modèle d’hôpital», a lancé la dirigeante, dans le cadre d’une entrevue accordée la semaine dernière.

Le CIUSSS ayant une mission universitaire, il est évident pour Mme Petitclerc que cela guidera le modèle du nouvel hôpital.

«On a une mission universitaire au sein de notre CIUSSS, donc pour moi, c’est une priorité qu’il faut mettre de l’avant. D’ailleurs, dans nos stratégies de ressources humaines, la place de l’enseignement est extrêmement importante. Quand on accueille et forme des stagiaires puis qu’ils vivent des expériences extraordinaires, ces gens-là restent. Maintenant, dans la construction d’un nouvel hôpital, quelle forme ça peut prendre? Je ne le sais pas, mais je sais que ce sera présent, ça, c’est indiscutable!» soutient-elle.

Au début décembre, Pierre Levasseur, ex-directeur général de l’hôpital Sainte-Croix, avait souligné dans un article que Drummondville aurait tout avantage à avoir un hôpital régional lié à une université. Parmi ses arguments, il avait soulevé l’offre restreinte de services.

«Avec un hôpital régional universitaire, la population aura accès à des services surspécialisés, par exemple, en cardiologie et au niveau des problèmes respiratoires. On pourrait même développer des services en cancérologie. Bref, on aurait accès aux soins que nous devons actuellement recevoir à Sherbrooke. Du même coup, ça permettrait de dégager le Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke qui doit composer avec de très longues listes d’attente», avait-il expliqué.

En attente

Si le dossier du futur hôpital demeure une priorité pour le CIUSSS MCQ et les acteurs concernés sont «toujours bien en action», pour reprendre les mots de Natalie Petitclerc, l’organisme est actuellement en attente d’une étape cruciale qui permettra l’envol du projet.

«On attend que le projet soit inscrit sur la liste du Plan québécois des infrastructures, il s’agit d’un processus gouvernemental.  Est-ce que ce sera cette année? On ne le sait pas, mais je suis confiante que ça se fasse au cours du prochain mandat, car on a quand même l’engagement de notre premier ministre et je n’ai aucun doute que notre gouvernement répondra à notre demande. En parallèle, on continue nos démarches, à explorer les différents modèles et on poursuit notre planification et notre mobilisation auprès des acteurs médicaux. On est très actif», assure la dirigeante, en précisant qu’elle et son équipe travaillent étroitement avec la Ville de Drummondville et collaborent avec le comité de citoyens.

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