MAGAZINE. Savyta Primard est tellement passionnée du Village québécois d’antan qu’elle s’y rend chaque semaine de l’été et de l’hiver depuis 2001.
Rencontrée sur place pour l’occasion, cette Drummondvilloise de 79 ans se fait saluer par tous les personnages du VQA qui croisent sa route. «Bonjour Savyta! Savyta, bien que bonjour! Mme Primard, vous allez bien?».
Ici, pratiquement tout le monde la connait. Il faut dire que Mme Primard vient près de trois fois par semaine au village et que sa passion pour la photographie a touché plus d’une fois les comédiens du site historique.
«J’ai toujours été forte sur la photo. Depuis que je suis jeune, j’en prends. J’ai commencé à prendre des photos au village en 2001 et aussitôt que je pose, je les fais finir et je les ramène», raconte Mme Primard.
À chaque fin d’été, elle remet les photos qu’elle a prises aux comédiens du village, c’est de cette manière qu’elle a fait sa renommée auprès d’eux.
Cette dame passionnée des vieilles maisons et des objets anciens prend aussi le temps de remplir son propre album récapitulatif de l’été, tout cela sans oublier de dater et d’annoter chacune de ses photographies.
Des visites précieuses au VQA
Ce n’est pas pour rien que Mme Primard conserve autant de souvenirs depuis 2001. Certains moments de son enfance ressurgissent lorsqu’elle parcourt les rues en terre du site historique. «Ça me rappelle le temps de nos grands-parents quand j’allais chez ma grand-mère paternelle à Saint-David. C’était beau, c’était toutes des maisons comme ici», se remémore Mme Primard.
Pour cette dernière, le Village québécois d’antan est aussi une grande famille. «Ici, tout le monde se connait et se tient ensemble. Tout le monde va se parler alors que dans une ville, tu ne connais même pas ton voisin. C’est beau», remarque-t-elle.
Les excursions de Mme Primard au village sont d’ailleurs marquées par les rencontres qu’elle fait. «C’est reposant, on vient chercher beaucoup. On croise beaucoup de monde et on s’attend pas à ce qui peut se produire durant la journée», explique-t-elle, soulignant que chaque jour a sa petite différence au village grâce aux personnes rencontrées et aux événements survenus.
Au fil des années, le site historique est presque devenu la deuxième maison de Mme Primard. C’est un peu son refuge maintenant. «Cela me fait un bien-être énorme. Je viens chercher quelque chose d’apaisant, de reposant et des apprentissages en même temps», sourit-elle. Curieuse de nature, elle précise avec philosophie qu’il n’y a pas d’âge pour apprendre.
Celle qui aurait l’étoffe d’un personnage du site historique, tellement elle connait la plupart des histoires qui ont animé le Village québécois d’antan depuis les 21 dernières années, est reconnaissante de tout ce que le village et les comédiens lui apportent au quotidien, depuis tout ce temps.