André Lamontagne : pour une dernière fois?

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Par Louis-Philippe Samson
André Lamontagne : pour une dernière fois?
André Lamontagne briguera un troisième mandat pour la CAQ dans la circonscription de Johnson. (Photo : Ghyslain Bergeron)

(Note de la rédaction : À moins de deux semaines du scrutin, L’Express propose à ses lecteurs des portraits de chacun des principaux candidats qui aspirent à un siège à l’Assemblée nationale pour représenter leur circonscription, soit Drummond-Bois-Francs ou Johnson. La présentation se fait par ordre alphabétique de circonscription puis de parti.)

ÉLECTIONS. André Lamontagne espère obtenir un troisième mandat dans la circonscription de Johnson pour la Coalition avenir Québec (CAQ). À 62 ans, il pourrait s’agir de la dernière campagne pour le ministre sortant de l’Agriculture, mais il ne faut jamais dire jamais.

André Lamontagne a toujours envisagé sa carrière politique un mandat à la fois. Le natif de Saint-Félicien passe chaque fois par un processus de réflexion avant d’annoncer sa décision.

«En 2018, je venais de perdre mon épouse et je me suis demandé ce que je voulais faire de ma vie. Je me disais qu’il me restait une quinzaine de bonnes années devant moi et si, de ce nombre, je voulais en prendre quatre pour faire de la politique. J’ai répété cette réflexion en réduisant le chiffre à 10 ou 12 bonnes années, mais, lorsque j’aurai 66 ans, il faudra que je regarde la réalité en face. Honnêtement, on verra à ce moment. Actuellement, je me concentre sur le prochain mandat», a fait savoir M. Lamontagne.

Il dit avoir pris le temps de bien mûrir sa décision quant à son avenir avant de s’engager dans la campagne actuelle. «Je voulais savoir si je voulais réellement prendre un autre quatre ans à faire ça. En cours de route, j’ai réalisé l’opportunité extraordinaire que j’ai de participer à ce processus et d’être du gouvernement où l’on peut activement s’investir pour le changement. Je me suis finalement dit que je ne pouvais pas être à une meilleure place», a ajouté André Lamontagne, qui est père de deux jeunes femmes âgées de la vingtaine.

André Lamontagne a toujours envisagé sa carrière politique un mandat à la fois. (Photo : Ghyslain Bergeron)

Pour lui, une campagne électorale représente une opportunité exceptionnelle d’aller à la rencontre des citoyens, des acteurs municipaux et des entreprises. «C’est une chose que je fais avec grand plaisir et entrain», a commenté André Lamontagne, qui possède sa certification et son permis de pilote d’hélicoptère même s’il ne vole plus depuis quelques années.

Enjeux locaux

Rencontré au Cégep de Drummondville, dont le dossier de l’agrandissement est l’une de ses fiertés, André Lamontagne a également cité la construction d’une nouvelle école à Lefebvre parmi les beaux accomplissements de son mandat en matière d’éducation.

En ayant été du gouvernement élu, le candidat caquiste de Johnson constate certaines différences par rapport à la précédente campagne alors qu’il a acquis une certaine notoriété en siégeant au conseil des ministres. «On a réalisé certaines choses comme gouvernement, mais il y a aussi des dossiers qui sont en cours de réalisation et d’autres qu’on voudra faire avancer. Comme député et ministre, ça me donne des opportunités que je veux mettre à profit pour la circonscription et pour le Québec», a-t-il indiqué.

Parmi les enjeux de sa campagne, le candidat Lamontagne cite la couverture cellulaire qui fait partie du programme caquiste. «Souvent, lorsque je me promène dans la circonscription, je dois mettre fin à des appels parce que je n’ai plus de réseau cellulaire. C’est une priorité de la région du Centre-du-Québec et c’est très important pour moi. D’ici 2026, on veut s’assurer que le réseau sera adéquat partout. Il y a un travail intéressant qui a été fait dans la région pour identifier les besoins», a précisé André Lamontagne qui réside à L’Île-des-Sœurs dans la région de Montréal.

Dans la grande région drummondvilloise, le dossier du site d’enfouissement du secteur Saint-Nicéphore retient l’attention des citoyens. André Lamontagne a tenu à assurer qu’il a fait tous les suivis et démarches afin que la réalité drummondvilloise soit comprise et entendue au cours des quatre dernières années.

«Je me fais le porte-parole de tous ces échos auprès de mes collègues. Par la suite, le ministère de l’Environnement a la responsabilité, avec les permissions et autorisations qu’il va donner, de sécuriser ces enjeux-là pour les citoyens. Mon rôle est de m’assurer que ces choses sont bien à l’agenda et que le ministère pose ses gestes de façon sécuritaire pour les citoyens», a conclu André Lamontagne.

Aux dernières élections provinciales, le 1er octobre 2018, la Coalition avenir Québec, représentée par le candidat André Lamontagne dans Johnson, avait convaincu 52,96 % des électeurs à voter pour lui. Le parti avait terminé la soirée en première position, devant Québec solidaire. M. Lamontagne sollicite un troisième mandat.

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