ÉDUCATION. Après avoir accusé un retard de quatre mois en septembre dernier, la construction de l’école des 2 Rivières à Saint-Lucien, respecte son nouvel échéancier de construction. Les élèves pourront intégrer le bâtiment neuf d’ici la fin de l’année 2022 et le début de l’année 2023.
C’est ce qu’a confirmé le directeur adjoint du service des ressources matérielles au Centre de services scolaires des Chênes (CSSDC), Simon Lavoie.
Rappelons que le nouveau bâtiment est construit selon les nouvelles normes du ministère de l’Éducation, soit avec des parements extérieurs en aluminium, des accents de bleu fleurdelisé et du bois apparent.
La composition des locaux est elle aussi adaptée en conséquence avec des zones de retour au calme et un coin lecture, en plus d’espaces collaboratifs dans les corridors de l’établissement.
En raison des caractéristiques de l’école, un système de gicleurs sera installé. «À Saint-Lucien, en fonction de la superficie de l’école et du type de construction, les gicleurs étaient requis», indique M. Lavoie.
La nouvelle mouture de l’école des 2 Rivières sera toutefois la première du CSSDC à avoir un réservoir d’eau souterrain afin d’assurer le fonctionnement du système de gicleurs de l’édifice. Le fait que la municipalité ne possède pas de réseau d’aqueduc n’est pas compatible avec les exigences associées à un système de gicleurs, d’où la nécessité du réservoir afin de respecter les normes en vigueur.
La nouvelle construction comptera aussi des planchers chauffants dans les classes de maternelle et les vestiaires. M. Lavoie explique qu’il s’agit d’un fonctionnement de plus en plus utilisé au CSSDC. «On a des planchers chauffants dans plusieurs écoles. Dans les classes de maternelle, on pose souvent des planchers chauffants parce que les jeunes jouent directement par terre. L’école de la Marconi est d’ailleurs en plancher chauffant et refroidissant», précise-t-il.
Il ajoute que le centre de services se base sur les sources d’énergie disponibles et le confort des utilisateurs. «On priorise les technologies selon l’utilisation et la disponibilité», termine-t-il.