TRANSPORTS. Dans le cadre du congrès national de la Coalition avenir Québec (CAQ), le ministre des Transports du Québec (MTQ), François Bonnardel est revenu sur l’incident qui a forcé la fermeture complète de l’autoroute 20 pendant près de 36 heures en avril dernier.
Le ministre a d’abord fait savoir que son ministère ne peut pas superviser chacun des chantiers qui ont lieu sur les infrastructures provinciales. «Ce n’est pas évident parce que le MTQ ne chapeaute pas tous les travaux qui sont donnés ou mandatés par des sous-traitants. Dans les circonstances, c’est un malheureux incident qui a mené à des conséquences importantes», a commenté M. Bonnardel.
Les conséquences de la fermeture complète de l’autoroute ont été catastrophiques pour Drummondville qui a été embouteillée sur plusieurs kilomètres pendant toute une fin de semaine. Un ingénieur, à l’expertise spécifique, du MTQ avait été dépêché sur les lieux en urgence pour superviser les travaux d’urgence.
«L’autoroute 20 est le corridor économique du Québec. On ne peut pas fermer l’autoroute pendant des jours et des jours. Il a fallu rapidement prendre le taureau par les cornes», a ajouté le ministre.
L’incident fait désormais l’objet d’une enquête du côté du MTQ afin de faire la lumière sur les circonstances qui ont mené à l’affaissement du sol sous la chaussée à la suite de travaux de forage. «Le ministère travaille avec la Ville et le sous-traitant pour comprendre ce qu’il a pu se passer. La suite des choses appartient au sous-traitant», a brièvement dit François Bonnardel.
Alors que de nombreux chantiers sont en cours sur les routes provinciales, le ministre a rappelé que son gouvernement a bonifié de deux milliards ses investissements, qui atteignent les 6,7 milliards en 2022.
«La majorité des régions du Québec vont profiter de ces sommes additionnelles. Le programme d’aide à la voirie locale, pour les plus petites municipalités, a été bonifié du double pour atteindre les 400 millions par année. Les déficits de maintien d’actifs sont tout de même importants. Il y a eu beaucoup de sous-investissements ces dernières années, donc il y a un rattrapage important à faire non seulement au Centre-du-Québec ou à Drummond, mais dans tout le Québec», a conclu François Bonnardel.
