Un nombre jamais vu de voitures bloque les rues de Drummondville

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Par Louis-Philippe Samson
Un nombre jamais vu de voitures bloque les rues de Drummondville
De longues files de voitures ont occupé le boulevard de l’Université dimanche. (Photo : Lise Tremblay)

CIRCULATION. La fermeture de l’autoroute 20 a mis à rude épreuve les automobilistes qui sont passés par Drummondville au courant de la fin de semaine. En plus des conducteurs, les citoyens du secteur Saint-Charles et les commerçants du centre-ville ont dû composer avec les désagréments.

Au courant de la journée dimanche, des kilomètres de véhicules se suivaient pare-chocs à pare-chocs sur le boulevard de l’Université et les rues Saint-Georges et Montplaisir.

Venu de Victoriaville avec des amis pour magasiner, Pierrick Lamoureux a affirmé que la fermeture a allongé son trajet d’une trentaine de minutes au minimum. «Notre GPS nous a proposé de couper dans un quartier résidentiel pour revenir plus tard sur la même route. On a perdu encore cinq minutes. Le retour vers Victoriaville devrait être moins pire, ça semble mieux rouler dans cette direction. Ça a été très long lorsqu’on est arrivé à Drummondville», a commenté M. Lamoureux, rencontré à la station-service de l’avenue du Marais-Ombragé.

Certains ont aussi décidé d’arrêter au restaurant McDonald pour commander quelque chose à boire ou manger. «Ça va plus lentement, mais je suis à la retraite, je ne suis pas pressée. Ça avançait à bon rythme malgré tout, on n’attendait pas plus qu’il le fallait. Toutes les intersections fonctionnaient comme si c’étaient des panneaux d’arrêts alors les gens traversaient à tour de rôle. Habituellement, on aime bien arrêter à la Fromagerie Lemaire de Saint-Cyrille, mais on est arrêté plus tôt pour éviter les embouteillages», a fait savoir Diane Demers qui arrivait de Drummondville-Sud.

D’autres ont adapté leurs déplacements du jour en fonction de la circulation. «On savait qu’il fallait éviter le boulevard Saint-Joseph. On a vu beaucoup de gens emprunter les rues Notre-Dame et Cormier. Le réseau n’est pas conçu pour recevoir autant de véhicules. On a pris des rues parallèles pour faire nos commissions et on est venu à pieds à la promenade», a indiqué Monique Chagnon croisée avec son conjoint à la promenade Rivia, près du pont de la Traverse.

Le centre-ville drummondvillois a reçu plus de voitures qu’à la normale ce dimanche après-midi alors que plusieurs conducteurs ont emprunté le pont Curé-Marchand pour traverser la rivière Saint-François. Cependant, la journée a été plus tranquille pour certains commerçants. Au Joker Pub Ludique, la directrice Michèle Lévesque a précisé que les clients ont été moins nombreux dimanche. «Habituellement, nous avons suffisamment de clients pour remplir la moitié de notre salle à cette heure-ci. On a clairement vécu des impacts de l’embouteillage. C’est hors de notre contrôle», a dit Mme Lévesque.

D’autres commerces, qui ont une vocation plus spécialisée, ont aussi vécu une journée tranquille, mais la plupart ont dit que la situation ne dérogeait pas suffisamment de la normale pour en ressentir un réel effet. Leur clientèle étant habituellement plus locale pouvait se rendre sur place sans se retrouver prise dans l’embouteillage.

D’ailleurs, un camion-remorque s’est retrouvé dans une fâcheuse position en début d’après-midi. Le véhicule s’est retrouvé coincé au coin des rues Heriot et Cockburn et a nécessité l’aide des policiers pour sortir de sa fâcheuse position. Il aura fallu une dizaine de minutes pour que la voie soit dégagée.

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