ÉDUCATION. Grâce à la fondation evenko, l’école primaire Saint-Étienne aura un tout nouveau laboratoire technologique, d’une valeur de 35 000$. Les Trois Accords sont allés à la rencontre des élèves, mercredi après-midi, pour en faire l’annonce.
Le laboratoire technologique compte 12 stations. Chacune d’entre elles permet la création musicale en groupe de deux ou trois élèves. Une tonne d’équipements s’y trouve, comme un iPad, un clavier midi, un micro et des écouteurs. Les jeunes peuvent s’initier à plusieurs applications, dont GarageBand. Le tout est connecté par réseau à la station de l’enseignant.
L’élaboration du laboratoire est basée sur trois axes tirés du programme d’enseignement de la musique : un contact positif avec la langue française, une occasion unique de stimuler la créativité des élèves et l’intégration des technologies.
Bien que les élèves de deuxième et troisième cycle du primaire soient les plus impliqués dans les activités du laboratoire, tous les enfants y seront initiés dès la première année.
Catherine Grégoire, directrice de l’école Saint-Étienne, se réjouit de la nouvelle. «Sans le soutien de la fondation evenko, il aurait été impossible pour nous d’offrir un laboratoire technologique de cette ampleur aux élèves. C’est une chance inouïe pour eux de combiner leur passion pour la musique et la technologie et conséquemment, de se surpasser au niveau créatif et musical!»
Mercredi, les Trois Accords ont rencontré les jeunes pour discuter de la création musicale via la technologie. «Nous sommes vraiment impressionnés par la passion des jeunes et de leur enseignant pour la musique. Sa volonté de mettre à profit leur créativité confirme que la relève a beaucoup de potentiel. C’est très motivant d’être témoin de l’enthousiasme des élèves et de discuter de musique avec eux», ont souligné les membres du groupe drummondvillois.
Notons qu’il s’agit de la première demande d’instruments de musique technologiques de la fondation evenko. «Nous sommes très fiers d’avoir pu répondre à l’appel. Nous avons hâte d’entendre les créations qui en ressortiront», affirme Nathalie Roberge, directrice générale de la fondation. (EL)
