Pression d’eau dans la Marconi : Sarah Saint-Cyr Lanoie appuie les citoyens

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Par Marilyne Demers
Pression d’eau dans la Marconi : Sarah Saint-Cyr Lanoie appuie les citoyens
Sarah Saint-Cyr Lanoie, conseillère municipale du district 5. (Photo : Archives - Ghyslain Bergeron)

MUNICIPAL. La conseillère municipale du district 5, Sarah Saint-Cyr Lanoie, appuie les résidents du quartier de la Marconi qui demandent à la Ville d’installer un surpresseur pour augmenter la pression d’eau. 

Le conseil municipal a adopté un règlement visant à créer un nouveau programme de subvention qui pourra défrayer jusqu’à la moitié des frais associés à l’achat et l’installation d’un surpresseur privé par les citoyens. La conseillère municipale Sarah Saint-Cyr Lanoie s’est opposée à ce règlement à la séance du conseil municipal lundi soir.

«La solution proposée, soit celle d’un surpresseur individuel n’est pas une solution qui s’adresse à l’ensemble du secteur. Elle n’est pas durable. Les surpresseurs individuels installés chez les gens demandent de l’entretien, il y a un potentiel de bris dans les maisons et devront être remplacés avec le temps. Même avec une subvention, les résidents devront débourser des sommes de leur poche, et pourtant, c’est un secteur qui paie plus de taxes que la moyenne drummondvilloise. De plus, ce programme n’englobe pas les immeubles locatifs et les bâtiments utilisés à des fins institutionnelles», indique-t-elle.

Cette dernière soutient que le CPE Sur une patte subit notamment des variations de pression. «Ce CPE procure 18 places pour l’Envolée des mères, un organisme qui aide les mères monoparentales à réaliser un projet de vie scolaire ou professionnel pour prendre leur envol dans la société. Ces enfants ont souvent pour seul point d’eau l’été les jeux d’eau du CPE. Pourtant, ces jeux d’eau ne sont malheureusement pas fonctionnels dû à la basse pression du secteur», rapporte-t-elle.

Selon la conseillère municipale du secteur, il existe une iniquité entre les secteurs surpressés et ceux qui ne le sont pas, dont celui de la Marconi. «Par le manque de pression de l’eau, la qualité de vie des résidents du secteur est grandement impactée. Le guide des bonnes pratiques d’exploitation des installations de distribution d’eau potable recommande de maintenir les pressions d’eau dans un réseau de distribution entre 60 et 80 psi. Je sais que le secteur a été construit avant la parution de ce guide, mais pouvons-nous tendre, en tant que ville, à perfectionner notre réseau lorsque nous connaissons une problématique et quand la solution existe», est d’avis Sarah Saint-Cyr Lanoie.

Le conseiller municipal du district 10, Mario Sévigny, a également voté contre ce règlement, mais celui-ci a été adopté à la majorité.

Rappelons que le conseil municipal a renoncé à l’aménagement d’un surpresseur à ses frais dans le quartier de la Marconi. Les élus municipaux ont décidé de donner le feu vert, le 19 avril, à un avis de motion et au dépôt d’un projet de règlement visant à créer un programme de subvention relatif à l’installation de surpresseur d’eau domestique. Comme il s’agissait d’un avis de motion, la conseillère municipale Sarah Saint-Cyr Lanoie n’avait pu se prononcer, a-t-elle fait valoir.

La mairesse de Drummondville, Stéphanie Lacoste, avait pour sa part indiqué qu’il s’agissait d’une solution «équitable» pour l’ensemble des citoyens. Cependant, pour les membres du regroupement citoyen dénonçant la basse pression d’eau dans le quartier de la Marconi, la solution ciblée maison par maison est jugée insuffisante et inéquitable.

Actuellement, la pression moyenne oscille autour de 45 psi dans le quartier de la Marconi, soit la limite inférieure des bonnes pratiques. La Ville soutient que ce niveau de pression est «acceptable».

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