Boyer-Richard et les Badgers champions de la coupe Wilson

Boyer-Richard et les Badgers champions de la coupe Wilson
William Boyer-Richard avec la coupe Wilson. (Photo : gracieuseté)

BASKETBALL. À sa première campagne avec les Badgers de l’Université Brock, le Drummondvillois William Boyer-Richard a aidé son équipe à gagner la coupe Wilson.

En finale du circuit universitaire de basketball masculin de l’Ontario (OUA), les Badgers ont vaincu les Gaels de l’Université Queen’s par le pointage de 95-75. Devant ses partisans, à St. Catharines, le club a mis la main sur un premier championnat des séries éliminatoires en 30 ans.

«On avait l’avantage du terrain. On a pu profiter de l’appui de nos fans. On était concentrés sur notre objectif. On était prêts pour ce match. On a suivi le plan de jeu de notre coach, comme on l’a fait pendant toute la saison, et les choses se sont bien passées pour nous», a expliqué William Boyer-Richard.

Au terme d’une saison régulière presque parfaite (fiche de 14-1), les Badgers ont accédé à la finale du circuit ontarien en signant deux victoires décisives en séries éliminatoires. La troupe de l’entraîneur-chef Willy Manigat s’est imposée par la marque de 82-58 en quart de finale, puis au compte de 88-75 en demi-finale.

Les Badgers ont mis la main sur un premier championnat de l’OUA en 30 ans. (Photo gracieuseté)

«On était une équipe complète et très mature. On avait beaucoup d’expérience à toutes les positions. On jouait bien collectivement. La chimie d’équipe était excellente. Ce sont tous des éléments qui nous ont permis d’avoir du succès», a souligné William Boyer-Richard, qui a connu trois saisons difficiles sur le plan collectif avec les Broncos de l’Université Western Michigan, dans la première division de la NCAA.

«C’est tellement différent de jouer dans un environnement gagnant. J’ai choisi de me joindre à l’Université Brock pour gagner et on y est arrivé.»

Au championnat canadien de U Sports disputé à Edmonton, au début du mois d’avril, les Badgers ont toutefois été surpris par la marque de 77-73 contre les Huskies de l’Université de la Saskatchewan en quart de finale. Ce sont les Ravens de l’Université Carleton qui ont finalement mis la main sur le titre national.

«En arrivant aux nationaux, on était classés premiers au pays. On affrontait l’équipe en huitième place, mais on n’a pas bien performé. On a commencé à jouer trop tard dans ce match», a raconté William Boyer-Richard.

«Nos adversaires ont frappé très tôt. On perdait par 18 points après la première demie. On s’est réveillé en deuxième demie. On a joué de façon plus agressive, comme on le fait d’habitude. On est revenu de l’arrière et on a même pris les devants, mais nos adversaires sont revenus en force en fin de match.»

William Boyer-Richard. (Photo : Université Brock)

Au chapitre individuel, le jeune meneur de jeu s’est dit plus ou moins satisfait de ses performances en 2021-2022.

«Ce n’est jamais facile de s’adapter à un nouvel environnement, mais je trouve que j’ai été vraiment inconstant cette saison. J’essaie de ne pas me mettre trop de pression sur les épaules et de me donner une chance. C’est normal de connaître des hauts et des bas en arrivant dans une nouvelle équipe», a-t-il exprimé.

L’automne prochain, William Boyer-Richard sera de retour avec les Badgers pour y disputer une cinquième et dernière campagne dans les rangs universitaires. Le jeune étudiant-athlète y complètera sa maîtrise en analyse de données.

«Je suis vraiment encouragé en pensant à la prochaine saison. Certains joueurs ne seront pas de retour avec l’équipe, alors je vais pouvoir prendre plus de place. Je connais déjà nos concepts d’équipe et notre cahier de jeu. Ce sera plus facile d’attaquer la saison avec confiance. On va encore avoir une bonne équipe», a conclu l’ancien des Dynamiques du Collège Jean-de-Brébeuf, qui profite actuellement de quelques jours de vacances en Floride.

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