NCAA : William Boyer-Richard quitte les Broncos

NCAA : William Boyer-Richard quitte les Broncos
William Boyer-Richard. (Photo : wmubroncos.com)

BASKETBALL. Après trois saisons, William Boyer-Richard met fin à son aventure avec l’équipe de basketball des Broncos de l’Université Western Michigan. Le Drummondvillois poursuivra sa carrière au sein d’une autre institution évoluant dans la première division du réseau universitaire américain NCAA.

C’est à l’issue d’une mûre réflexion que William Boyer-Richard a décidé de changer d’université afin de poursuivre son parcours sportif et académique. En vue de ses deux dernières saisons dans la NCAA, l’athlète de 22 ans vise un transfert au sein d’un autre établissement.

«J’avais besoin d’un changement d’environnement. La dernière saison a été vraiment difficile pour moi, comme pour tout le monde en raison de la COVID. Je veux aussi aller faire ma maîtrise ailleurs. Je cherche la meilleure école pour boucler la boucle», a expliqué celui qui a déjà été contacté par quelques universités.

«Je cherche une bonne combinaison entre le volet sportif et académique», a-t-il ajouté.

Cette saison, les Broncos n’ont pu faire mieux qu’une fiche de cinq victoires et 16 défaites. Parmi les 12 équipes de sa conférence, la troupe de l’entraîneur-chef Clayton Bates a été reléguée au neuvième rang du classement.

William Boyer-Richard. (Photo gracieuseté)

«En tant que capitaine, je suis très critique tant envers moi-même que notre équipe. Je crois qu’on n’a pas atteint notre plein potentiel, parce qu’on avait un manque de discipline. On avait un nouveau coach et plusieurs nouveaux joueurs, mais ce n’est pas une excuse. On a perdu plusieurs matchs par des écarts de moins de cinq points. Souvent, on menait après la première demie, mais quand nos adversaires retroussaient leurs manches en deuxième demie, on n’était pas capables d’élever notre jeu», a fait valoir Boyer-Richard, qui avait été nommé capitaine avant le début de la saison.

«Ça reste qu’on avait un bon groupe de joueurs, a-t-il poursuivi. Je m’entendais bien avec les gars à l’extérieur du terrain. Il y avait beaucoup de travaillants, mais le manque de discipline nous a coûté cher.»

Au chapitre individuel, le meneur de jeu s’est également montré insatisfait de ses performances cette saison. En 19 sorties, Boyer-Richard a obtenu neuf départs.

«J’ai été vraiment inconstant. En raison de la COVID, il y avait beaucoup d’instabilité dans l’équipe. Mon rôle changeait à chaque match, alors c’était dur de trouver un rythme, mais je ne veux pas m’en servir comme excuse. Ça n’a juste pas été une bonne saison pour moi», a-t-il laissé tomber.

Une expérience enrichissante

Dans un message publié sur Facebook, William Boyer-Richard a remercié les gens qu’il a côtoyés dans l’organisation des Broncos, qui lui ont permis de réaliser son rêve d’enfance de jouer dans la NCAA. Durant ce séjour de trois ans à Kalamazzo, le jeune homme estime avoir grandi non seulement en tant qu’athlète, mais aussi en tant que personne.

William Boyer-Richard. (Photo : wmubroncos.com)

«Quand je suis arrivé aux États-Unis, j’étais vraiment laissé à moi-même. Je me retrouvais loin de ma famille. J’arrivais dans un nouvel environnement, avec une nouvelle langue. C’était un méga-changement pour moi, mais ça m’a vraiment permis de devenir une personne plus mature et plus responsable», a-t-il formulé.

«Ces trois années-là m’ont permis de sortir de ma zone de confort, a-t-il continué. D’avoir vécu cette expérience, ça va m’aider dans le futur. Quand je rencontre un mur, je sais maintenant comment passer par-dessus. Je sais comment réagir quand je suis challengé. Je vais être prêt à faire face à plusieurs situations. Je crois qu’en restant au Québec, je serais peut-être passé à côté de ces aspects-là.»

Déjà de retour à son domicile de Melbourne, où il a entrepris sa quarantaine, William Boyer-Richard continue de suivre ses cours à distance. Après avoir décroché son diplôme en finances et en administration des affaires, il souhaite entreprendre des études à la maîtrise, possiblement en économie, en analyse de données ou en management.

«Je cherche quelque chose de différent pour m’ouvrir plus de portes. Je veux avoir le meilleur bagage possible pour intégrer le monde du travail», a conclu l’ancien des Dyamiques du Collège Jean-de-Brébeuf et du Vert et Or du Séminaire Saint-Joseph.

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