GOLF. Loïck Laramée en a parcouru du chemin depuis qu’il a fait ses débuts au sein du programme sport-études du Collège Saint-Bernard et du club de golf de Drummondville à l’âge de 15 ans.
Après une solide carrière chez les amateurs ponctuée par un passage de cinq ans chez le Rouge et Or de l’Université Laval, le Drummondvillois réalise un rêve en faisant le saut dans les rangs professionnels. L’athlète de 27 ans aspire désormais à gagner sa vie en atteignant le prestigieux circuit de la PGA.
«Je voulais terminer mon baccalauréat avant de faire le saut chez les professionnels, a expliqué Loïck Laramée lorsque joint entre deux tournois disputés aux États-Unis. Le Rouge et Or m’a donné tout le bagage nécessaire en tant qu’athlète. Au point de vue de l’organisation et de l’entraînement, nos entraîneurs nous ont préparés à passer à l’étape supérieure. Je suis aussi très fier d’avoir obtenu mon diplôme en administration des affaires à travers tout ça.»
Depuis quelques semaines, Loïck Laramée participe à des tournois de la PGA en Floride. À la fin du mois d’avril, il se dirigera vers l’île de Vancouver afin de prendre part à un tournoi de qualification pour le circuit PGA Tour Canada.
«Présentement, je continue de prendre de l’expérience et de suivre toutes les étapes nécessaires. Je participe au plus grand nombre de tournois possible pour voir comment mon jeu réagit. Je prends part aux préqualifications en vue des qualifications du lundi. Bien sûr, je continue à m’entraîner à travers tout ça», a raconté le jeune homme, qui a percé la première équipe d’étoiles du Réseau du sport étudiant du Québec à trois reprises durant son séjour dans les rangs universitaires.
Devant composer avec un budget serré, Loïck Laramée est actuellement à la recherche de partenaires pour l’appuyer dans sa nouvelle aventure.
«On ne se fera pas de cachettes : le golf, c’est un domaine qui est très coûteux. On n’a qu’à penser aux hôtels, aux avions, au transport, aux entraîneurs et aux frais d’inscriptions pour les tournois. On a beau avoir le plus beau talent, mais si on n’a pas les moyens financiers nécessaires, c’est difficile de percer», a expliqué celui qui ambitionne de remporter un titre chez les professionnels.
Ne pas regarder trop loin
Reconnu pour sa puissance, mais aussi sa détermination et sa soif de vaincre, Loïck Laramée a amélioré la qualité de ses coups roulés au fil des ans.
«En général, tous les aspects de mon jeu sont définitivement meilleurs qu’avant mon entrée avec le Rouge et Or. Ma grande force, ça reste toutefois la distance que je peux atteindre sur mes coups de départ. C’est là-dessus que je dois bâtir», a affirmé Loïck Laramée, en soulignant la contribution de l’entraîneur du Rouge et Or, Mathieu Paradis, ainsi que des préparateurs physiques Jean-Philippe Riopel et Tommy Parent.
Le jeune golfeur accorde également une grande importance à sa préparation mentale. Dans la mesure du possible, il s’efforce de vivre dans le moment présent.
«Au golf, c’est facile de se voir dans le futur. On a de bons résultats et on pense déjà à la prochaine étape. Il faut toutefois rester réaliste et se concentrer sur ce qu’on doit faire dans le moment présent. Il faut éviter de regarder trop loin en avant», a fait valoir l’ex-hockeyeur.
«La grande majorité des joueurs que j’affronte présentement ont les capacités pour se rendre à l’étape supérieure. Ce qui va faire la différence, c’est d’adopter la bonne attitude mentale au bon moment», a ajouté le Drummondvillois.
En Colombie-Britannique, Loïck Laramée vise de percer le top dix, ce qui lui permettrait de participer à la majorité des tournois du circuit PGA Canada.
«D’ici là, mon objectif est de continuer à améliorer mon golf et prendre le plus d’expérience possible pour être prêt pour cette qualification. Je vais ensuite ajuster mes objectifs en conséquence de mon résultat là-bas.»
Chose certaine, Loïck Laramée espère continuer de rivaliser avec les professionnels pendant plusieurs années.
«Au golf, c’est tellement une longue route. C’est un travail de longue haleine. L’important, c’est de s’améliorer d’une année à l’autre afin de se rapprocher du but. Il ne faut pas se décourager, parce que les choses peuvent changer très vite.»
«L’avantage du golf, c’est qu’il n’y a pas nécessairement d’âge pour faire sa place. Il y a des jeunes et des joueurs plus expérimentés qui sont capables de performer chez les professionnels», a conclu le passionné de la petite balle blanche.
