Un conseil paritaire, mais un faible taux de participation

Un conseil paritaire, mais un faible taux de participation
(Photo : archives, Ghyslain Bergeron)

ÉLECTIONS. Drummondville a une nouvelle mairesse. Parmi les faits saillants de cette soirée électorale, le faible taux de participation retient particulièrement l’attention.

Selon les données compilées par Élections Québec, la course à la mairie de Drummondville n’aura suscité l’intérêt que d’à peine 33,8 % des électeurs. Pourtant, le vote par anticipation laissait présager un réel engouement, avec un taux de participation record de 11,8 %.

Somme toute, parmi les 61 341 personnes inscrites sur la liste électorale, seulement 20 503 auront pris la peine de se déplacer dans un bureau de vote afin de faire un choix entre Stéphanie Lacoste, Alain Carrier et Othmen Bouattour.

En d’autres mots, à peine trois citoyens sur dix ont exercé leur droit de vote dimanche. Une tendance lourde qui s’est observée dans plusieurs villes à travers le Québec, que ce soit à Montréal (34,84 %), Longueuil (34 %), Blainville (30,5 %), Laval (28,8 %), Gatineau (35,1 %), Trois-Rivières (36,2 %), Saint-Hyacinthe (33,2 %) ou encore Lévis (34,4 %).

Par rapport à la dernière élection à la mairie de Drummondville, il s’agit d’une légère baisse de 2,8 %. En 2013, la confrontation entre Alexandre Cusson et Camille Desmarais n’avait touché que 36,6 % des électeurs. Rappelons qu’en 2017, le maire Cusson avait été réélu par acclamation, tandis qu’en 2020, Alain Carrier avait eu le champ libre après le désistement de Mathieu Audet.

Pour en revenir à l’élection de cette année, les courses qui se sont déroulées dans 11 districts de Drummondville n’ont pas réellement suscité l’engouement des électeurs. Le taux de participation a oscillé entre 25,61 % (district 7) et 42,5 % (district 12).

Place aux femmes

Comme plusieurs villes du Québec, Drummondville a choisi une femme pour diriger ses destinées. Stéphanie Lacoste devient ainsi la deuxième mairesse de la capitale du développement après Francine Ruest Jutras, qui a occupé cette fonction de 1987 à 2013.

Stéphanie Lacoste. (Photo : Ghyslain Bergeron)

Ailleurs dans la MRC de Drummond, les municipalités de Saint-Lucien (Maryse Collette) et Durham-Sud (Sylvie Laval) ont emboîté le pas en élisant une femme. Ces deux nouvelles mairesses rejoignent Nathacha Tessier (Saint-Germain-de-Grantham) et Line Fréchette (Saint-Majorique-de-Grantham), qui ont été réélues par acclamation.

Au Centre-du-Québec, les citoyens de Bécancour (Lucie Allard), Nicolet (Geneviève Dubois) et Sainte-Clotilde-de-Horton (Julie Ricard) ont suivi la tendance. Ailleurs au Québec, les citoyens de Montréal, Sherbrooke, Granby, Longueuil, Brossard, Saint-Jean-sur-Richelieu, Blainville, Gatineau, Val-d’Or et Saguenay auront également une mairesse.

Autour de la table du conseil municipal drummondvillois, Stéphanie Lacoste sera entourée d’une équipe paritaire, c’est-à-dire six femmes et autant d’hommes. Les conseillères Catherine Lassonde, Carole Léger, Sarah Saint-Cyr Lanoie, Isabelle Duchesne, Julie Létourneau et Cathy Bernier ont également remporté la confiance des électeurs.

En guise de comparaison, le dernier conseil dirigé par le maire sortant Alain Carrier comptait huit hommes et seulement quatre femmes.

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