Les vacanciers sont au rendez-vous à Drummondville

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Par Emmanuelle LeBlond
Les vacanciers sont au rendez-vous à Drummondville
Le Club de voile de Drummondville connaît une très bonne saison estivale. (Photo : Emmanuelle LeBlond)

TOURISME. La saison touristique bat son plein dans la MRC de Drummond. Que ce soit sur la rivière Saint-François ou sur une terrasse au centre-ville, les vacanciers sont bel et bien au rendez-vous, dans un contexte où les destinations urbaines regagnent en popularité.

«Cette année, il y a un regain dans les centres urbains de la région. Drummondville et Victoriaville sont plus animés que l’année passée. Ce n’est pas encore à son plein potentiel – c’est-à-dire à l’image des saisons pré-COVID – mais les gens sont moins craintifs», soutient Marie-Hélène Beaupré, responsable des communications chez Tourisme Centre-du-Québec.

Les activités en plein air connaissent une popularité sans précédent à travers la province, ce qui n’échappe pas à la MRC de Drummond. «Les gens veulent profiter de la rivière Saint-François. C’est clairement un bel été pour ça. Côté météo, on n’a pas eu trop de pluie. Avec la randonnée en forêt, il y a un certain achalandage au Parc régional de la Forêt Drummond. Les gens sont aussi à la recherche d’endroits pour faire du vélo», partage Marie-Hélène Beaupré.

De son côté, le Club de voile de Drummondville connaît une merveilleuse saison jusqu’à présent. «L’an dernier, on était complètement fermé. Il y avait juste la plage municipale qui était ouverte. Cette année, c’était notre grand retour et on est super content de la réponse des gens», exprime l’adjointe administrative, Élianne Tremblay.

En plus d’offrir des cours de voile, l’organisme loue des embarcations nautiques comme des kayaks, des planches à pagaie et des canots. «Vu que la demande augmentait de plus en plus, on a acheté six paddle boards supplémentaires. Il y a beaucoup de personnes qui viennent. On bat des records», soutient-elle.

«Parfois, on a des journées plus tranquilles, mais on a déjà eu 49 locations en une journée. Dans l’été, c’est même arrivé qu’on n’avait plus rien à louer parce que tout était sur l’eau», poursuit-elle.

Selon Élianne Tremblay, les Québécois apprennent à redécouvrir les trésors de la région. «À cause de la pandémie, il y a beaucoup de personnes qui voyageaient à l’extérieur de la province et ils ne peuvent plus. Ils se concentrent sur des activités locales. On est chanceux d’avoir la rivière à Drummondville.»

Un centre-ville dynamique

Le centre-ville connaît aussi des taux de fréquentation intéressants. «Personnellement, je constate que les gens ont plus d’intérêt. Les gens ont le goût d’y aller. Pendant un an et demi, on n’a pas fait grand-chose. Je crois que ça fait du bien de se déplacer au centre-ville pour faire des activités. Le côté humain revient», mentionne Christophe Milot, co-instigateur de Connexion Centro.

La recette de pogo de la brasserie urbaine l’Établi. (Photo: tirée de Facebook)

En plus des commerces et des restaurants, les vacanciers bénéficient d’événements éphémères, qui ont pour but de dynamiser le centre-ville. C’est d’ailleurs le cas de l’événement «Pogo week», qui se termine le 31 juillet.

Le 200 Brock, Le Rachel, Le Looba, la brasserie urbaine l’Établi, L’Entracte, le bistro de la Gare, Les Garnements et le El Tabernaco participent en proposant une assiette de pogo en format entrée. Le public est invité à voter pour son plat favori.

«Au niveau de la 4e édition du Pogo week, ça va bien. On a un bon nombre de votes. D’ici la fin de l’événement, on pense qu’on pourra atteindre le record de votes. On voit qu’il y a un bon engouement par rapport à ça», soutient-il.

En parallèle, la pénurie de main-d’œuvre représente toujours un défi pour l’industrie touristique. «Il y a beaucoup de secteurs qui ont été touchés par la pandémie. Le tourisme fait partie de ceux qui ont été le plus affectés. On a beaucoup d’emplois qui sont avec le public. Parfois, ça peut faire peur à certaines personnes. Honnêtement, c’est ça qui est le plus difficile pour les entreprises, de combler les postes qu’ils ont», termine Marie-Hélène Beaupré.

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