Annick Bellavance fait une mise au point

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Par Marilyne Demers
Annick Bellavance fait une mise au point
Annick Bellavance, conseillère municipale du district 9. (Photo : Ghyslain Bergeron)

POLITIQUE. La conseillère municipale du district 9, Annick Bellavance, a tenu à rectifier certains propos mensongers rapportés à son égard dans les médias jeudi dernier.

Annick Bellavance a annoncé sa démission du comité exécutif le 6 avril dernier, déplorant notamment «quand les échanges deviennent personnels» et disant ne pas ressentir «d’écoute réciproque». La conseillère municipale a dit avoir pris cette «décision longuement mûrie» afin de se respecter.

Dans une lettre ouverte publiée jeudi dernier, le maire de Drummondville n’a pas manqué de lui décocher quelques flèches, réagissant à ses propos. Dans la foulée, Alain Carrier est allé jusqu’à écrire qu’il est venu «le temps pour [Annick Bellavance] de faire des choix appropriés, tant pour elle-même que pour le bénéfice de la ville, en décidant de laisser pour de bon son poste de conseillère municipale à quelqu’un d’autre pour qui la ville tient vraiment à cœur.»

Annick Bellavance tient à réitérer son engagement envers les citoyens. «Je resterai dévouée, engagée, résiliente et je terminerai mon mandat malgré l’appel à ma démission formulé par le maire Carrier. J’ai confiance au bon jugement de la population et qu’ils sauront faire la part des choses dans les circonstances», indique-t-elle.

«Un débat sans fin et des attaques personnelles ne sont pas d’intérêt public et je ne ferai pas partie de la discussion dans ce genre de débat. Par contre, je serai toujours présente pour rétablir les faits, défendre mon intégrité, ma réputation et agir dans l’intérêt de ma ville, Drummondville, notre ville», ajoute la conseillère municipale.

Contrairement à ce qui a été mentionné par le maire Carrier, Annick Bellavance indique avoir déposé une copie de sa lettre de démission du comité exécutif en main propre aux 12 conseillers et conseillères, au maire, à la greffière et au directeur général à 17h45 le 6 avril dernier. Par la suite, la même lettre a été envoyée par courriel aux médias après la séance du conseil le soir même, à 19h45.

Concernant son départ du Comité consultatif d’urbanisme (CCU), la conseillère municipale dit ne pas avoir démissionné de son siège. «Après en avoir discuté avec le maire de l’époque, j’ai cédé ma place puisque j’y avais siégé pendant plus de 10 ans, dont la moitié comme citoyenne. J’apprécie la diversité dans les défis, car cela favorise ma compétence et ma polyvalence de même que celles de mes collègues», précise-t-elle.

Enfin, concernant les allocutions publiques en lien avec l’exécutif en assemblée du conseil, Annick Bellavance confirme avoir proposé à la conseillère municipale Stéphanie Lacoste de les faire à sa place. «J’ai souhaité prendre un pas de recul et réfléchir quant à mes valeurs dans le contexte que je vous ai expliqué. J’ai pris le temps d’en discuter avec ma collègue et d’avoir son accord au préalable», soutient-elle.

Dans le cadre de sa démission du comité exécutif, l’élue affirme ne pas avoir voulu en faire «une affaire personnelle». «Je me rends à l’évidence que la réaction suscitée et les propos tenus me confirment que j’ai pris la bonne décision de me retirer du comité exécutif», indique-t-elle.

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