VENTILATION. La majorité des établissements du Centre de services scolaire des Chênes (CSSDC) ont une qualité de l’air adéquate, selon les analyses qui ont été effectuées à la demande du ministère de l’Éducation du Québec (MEQ). Des actions seront entreprises pour les écoles qui dépassent le seuil recommandé.
Récemment, tous les centres de services scolaires de la province ont reçu, de la part du MEQ, une directive les demandant de mesurer les concentrations de dioxyde de carbone (CO2) dans leurs écoles et centres respectifs.
Le CSSDC a donc procédé à cet exercice dans ses quelque 50 établissements. «Aujourd’hui, nous sommes en mesure d’affirmer que les résultats découlant de la demande du MEQ s’avèrent rassurants. En effet, la moyenne des taux de CO2 prélevés dans l’ensemble des établissements du CSSDC est de 955 ppm (parties par million), alors que le seuil souhaité par le ministère est de 1 000 ppm lorsque toutes les mesures correctives sont bien appliquées», indique Yves Gendron, directeur du Service des ressources matérielles.
Les taux observés (ppm), selon les établissements du centre de services scolaire, varient entre 654 et 1 192. Dans la vaste majorité des cas, on se situe à un taux inférieur à 1 000 ppm.
À la lumière des résultats obtenus, une minorité d’établissements du CSS des Chênes se retrouve dans le seuil de concentration de CO2 entre 1 000 et 1 500 ppm. «De manière générale, il est reconnu qu’un taux de CO2 inférieur à 1 000 ppm favorise la réussite éducative. C’est donc l’objectif à atteindre dans toutes les situations. Cela dit, le ministère a jugé que des résultats inférieurs à 1 500 ppm étaient acceptables bien qu’au-dessus de l’objectif visé.»
«Nous devons quand même nous pencher sur les cas où le taux dépasse les 1 000 ppm, afin d’apporter des améliorations et atteindre l’objectif. Nous prendrons donc les actions correctives nécessaires là où cela s’impose et travaillerons de concert avec les directions d’établissement concernées pour arriver à ces fins», de dire M. Gendron.
Les écoles qui ont un seuil plus élevé de ppm auront comme directive d’ouvrir les fenêtres, les portes et les vasistas. Dans le cas des écoles aérées mécaniquement, il y aura des ajustements nécessaires à certains systèmes d’aération, a informé Bernard Gauthier, directeur adjoint du service des communications.
Contacté à ce sujet, le CSSDC n’a pas voulu dévoiler le nom des écoles qui sont concernées par la situation. «Nous n’identifierons pas les écoles qui dépassent le seuil de 1 000 ppm, pour la simple et bonne raison que l’excédent est plutôt négligeable et que l’ouverture accrue (10 % de plus) des fenêtres et portes vient solutionner le problème», a mentionné Bernard Gauthier, par courriel.
Rappelons qu’à l’hiver dernier, quatre écoles avaient été ciblées par le MEQ afin d’effectuer des tests concernant la qualité de l’air. Le tout s’était révélé concluant. (EL)
