AFFAIRES. Le bureau drummondvillois de la firme comptable Deloitte a été acquis par le cabinet MNP à l’intérieur d’une grande transaction entre les deux compagnies. La nouvelle a été accueillie avec beaucoup d’excitation par les employés de Drummondville.
En effet, le changement ravit les employés pour plusieurs raisons, eux qui étaient affiliés à Deloitte depuis 2007. «L’une d’elles est que le style de gestion de MNP est très décentralisé. Donc, pour être plus proche de notre communauté, de nos clients et de nos employés, la gestion décentralisée nous parle beaucoup. Puis, MNP est un bureau qui s’occupe exclusivement des PME. C’est une gestion comme un petit cabinet, mais avec une ambition de grand cabinet», a d’abord commenté l’Associé directeur régional pour la région Québec-Centre, Alain Caillé.
Le changement prendra officiellement effet le 1er mars prochain. MNP conserve l’intégralité des effectifs déjà en place à Drummondville, qui, avec sa centaine d’employés, est l’un des plus importants bureaux du Québec inclus dans l’entente. D’ici là, la transaction doit être approuvée par le Bureau de la concurrence du Canada, ce qui ne devrait être qu’une formalité, selon M. Caillé.
Cette transition devrait se faire sans heurts pour les clients actuels du cabinet drummondvillois assure Alain Caillé. «Deloitte et MNP sont des partenaires d’affaires, donc c’est une transition en douceur. Les clients continueront de faire affaire avec leurs mêmes associés. La seule chose est que les spécialistes qui accompagnent les équipes de travail seront spécialisés en PME», a ajouté M. Caillé.
S’impliquer dans la communauté
La firme drummondvilloise, qui s’impliquait déjà dans la vie communautaire, aura encore plus de latitude pour contribuer à des initiatives locales, a laissé savoir Alain Caillé. «Pour être proche de notre milieu, c’est bien que ce soit pour des dons par exemple. MNP nous donnera plus de liberté de ce côté-là. Ça s’inscrit dans la philosophie de l’entreprise. On va être, au moins, autant impliqué dans la communauté», a conclu M. Caillé.
