Central pop, un marché des fêtes à distance

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Par Emmanuelle LeBlond
Central pop, un marché des fêtes à distance
La compagnie Maillagogo prépare les commandes dans leur atelier. (Photo : gracieuseté)

ACHAT LOCAL. Organiser un marché des fêtes en version virtuelle représente tout un défi. Même si les exposants sont derrière leur écran, l’organisatrice de Central pop, Claudine Brouillard, a redoublé d’efforts pour qu’un lien de proximité se développe entre l’artisan et le client.

La 10e édition de Central pop se déroule de samedi à dimanche, dans le cadre d’un marché virtuel. Claudine Bouillard travaille depuis l’été dernier sur l’événement afin que la formule proposée soit invitante.

«Le défi avec une organisation complètement en virtuel, c’est d’humaniser la relation avec le client. Il faut voir le côté humain derrière l’ordinateur, explique-t-elle. Par exemple, on a fait des vidéos qui réunissent les exposants. Cette année, on a demandé aux propriétaires d’entreprise de montrer leur atelier pour voir comment ils procèdent.» Grâce à ces capsules, les internautes peuvent avoir un regard différent sur le travail des artisans.

Un produit de l’entreprise Pigeon Atelier Letterpress (Photo: gracieuseté)

Pendant la fin de semaine, certains entrepreneurs prendront d’assaut le compte Instagram de Central pop pour animer des vidéos en direct. Les abonnés pourront profiter de l’occasion pour poser leurs questions et interagir avec l’artisan. Pour les intéressés, la programmation se trouve entre autres sur la page Facebook de l’événement.

Fonctionnement

Concernant le fonctionnement du marché virtuel, les clients doivent se rendre sur la page Facebook de Central pop pour prendre en note le code de promotion unique. Les internautes magasinent sur le site Internet des exposants et au moment du paiement, ils inscrivent le code pour avoir un rabais. Les rabais changent d’un commerçant à l’autre.

Un total de 120 entreprises participe à l’événement. «On a eu moins de demandes que les autres années. Il y en a qui sont moins préparés pour le web. Les commerçants doivent avoir un site transactionnel», soutient l’organisatrice.

«En même temps, on ne voulait pas avoir trop d’exposants. Un moment donné, les produits se dédoublent. On veut donner la chance à tout le monde d’avoir leur unicité dans ce qu’ils présentent. Il y a une sélection qui est faite. Ce n’est pas tout le monde qui est choisi. La qualité et la diversité sont importantes pour nous», poursuit-elle.

Lors des éditions antérieures, qui se déroulaient en présentiel, environ 180 marchands se rassemblaient sous un même toit.

Un produit de l’entreprise Petit montagnard. (Photo: gracieuseté)

Achat local

Dans tous les cas, Claudine Brouillard est heureuse d’avoir persévéré pour offrir un tel marché. «On trouve ça important d’offrir une vitrine aux exposants qui ont moins d’occasions pour diffuser leurs créations. Pour nous, c’est important de faire quelque chose pour leur permettre de vendre leurs produits. Habituellement, c’est lors du temps des fêtes qu’ils font le plus d’argent. Présentement, plusieurs salons sont annulés.»

L’organisatrice invite les gens de Drummondville et des environs à découvrir les créateurs québécois. «Les produits locaux sont faits ici par des gens d’ici. Ils réfléchissent comme nous et ils savent quels sont nos besoins. Ce sont des produits qui nous ressemblent», mentionne-t-elle.

Des produits variés ont été sélectionnés dans le domaine de la décoration, le zéro déchet, les soins corporels, l’enfance, la mode, les produits du terroir, la joaillerie et bien plus.

L’événement Central pop se termine dimanche dès minuit.

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