André Lamarche sacré champion québécois en vélo sur route

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Par Pierre-Olivier Poulin
André Lamarche sacré champion québécois en vélo sur route
André Lamarche (au centre) célèbre sa victoire au championnat québécois de vélo sur route 2020. (Photo : Facebook – Caroline Lamarche)

CYCLISME. Dans une saison des plus bizarres en raison de la pandémie, le cycliste de Saint-Emond-de-Grantham, André Lamarche, a terminé au premier rang de la classe maître C (55 à 64 ans) lors du championnat québécois de vélo sur route, qui se tenaient du 5 au 7 septembre, à Baie-Comeau.

Un des six participants inscrits à la course longue de 73,8 kilomètres, Lamarche a été impliqué dans un sprint final avec deux autres coureurs. Au terme d’un effort d’une heure, 54 minutes et 16 secondes, celui-ci a tout juste croisé le fil d’arrivée au premier rang.

«On avait fait de la reconnaissance avant la course pour voir de quel côté provenait le vent. À la fin de l’épreuve, il était de face avec un petit vent de côté. À 125 mètres, je suis sorti à droite et j’ai passé de justesse», a déclaré André Lamarche.

«C’est l’objectif annuel qu’on se met. Tous les meilleurs coureurs se présentent là et ce n’est pas souvent qu’on gagne. C’est une belle petite victoire et c’est plaisant», a renchéri le cycliste.

Cette première place a une valeur encore plus spéciale pour le sportif puisque c’était la seule épreuve prévue durant la saison 2020, étant donné la crise sanitaire qui fait rage en ce moment.

«En temps normal, on fait environ 25 courses durant toute l’année. Il y a un classement annuel de la Fédération québécoise des sports cyclistes (FQSC) et un autre classement super prestige chez les maîtres. Normalement, vers le mois d’août, c’est les championnats québécois et c’est seulement une course pour les trois volets (route, critérium et contre-la-montre)», a expliqué celui qui roule au sein de l’équipe 360 AGENCY/Cycle Régis.

Même sans compétition, les athlètes devaient trouver des moyens de continuer à s’exercer et y trouver de la motivation.

«En mars, avril et mai, on pouvait courir à l’intérieur sur des rouleaux à l’aide de logiciels numériques. Quand on a eu l’autorisation de rouler à l’extérieur, on pouvait faire des courses simulées avec des équipiers. On reprenait la forme du mieux qu’on pouvait de cette façon. On n’avait aucun objectif, car on n’était pas certain d’avoir des courses. Évidemment, c’était plus dur de se motiver. Ce n’est pas tout le monde qui avait l’entrain de s’entraîner dur quand il n’y a pas de but au bout du compte», a  raconté André Lamarche.

Cette victoire obtenue à Baie-Comeau était un quatrième sacre provincial pour l’Edmondois, son deuxième sur la route.

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