La quarantaine de Roy et Bourget en Acadie

La quarantaine de Roy et Bourget en Acadie
Tristan Roy et Julien Bourget vivent leur quarantaine dans la région de Bathurst. (Photo : gracieuseté)

HOCKEY. Avant même que la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) annonce que ses camps d’entraînement s’ouvriront le 30 août, les joueurs québécois du Titan étaient déjà arrivés à Bathurst pour y passer leur quarantaine.

Les attaquants drummondvillois Tristan Roy et Julien Bourget font partie de ce groupe de huit joueurs du Québec invités à participer au camp du Titan. Pour les accueillir pendant leurs 14 jours d’isolement imposés par les autorités sanitaires du Nouveau-Brunswick, l’organisation a mis à leur disposition deux chalets situés sur le bord de la mer dans la région Chaleur.

«On est quatre gars dans chaque chalet. On a accès à un grand terrain et à une plage privée. On s’entraîne ensemble et on passe le temps en écoutant des films et en jouant aux cartes. On joue au spikeball et on fait du kayak. On va même avoir des motomarines», a raconté Tristan Roy dans un entretien téléphonique.

«L’organisation prend bien soin de nous, a renchéri Julien Bourget, qui demeure dans la maison voisine. On a du plaisir et on apprend à se connaître. On tisse des liens avant même le début du camp.»

Les attaquants Félix-Antoine Marcotty, Mathieu Desgagnés, Olivier Pouliot et Dylan Champagne, le défenseur Maxime Rioux ainsi que le gardien Tommy DaSilva sont également arrivés à Bathurst mardi dernier. Le nouvel entraîneur-adjoint du Titan, Dennis Martindale, accompagne le groupe.

Roy plus confiant

Après avoir vécu son baptême de feu dans la LHJMQ la saison dernière, Tristan Roy a été cédé aux Cantonniers de Magog pour terminer la campagne dans le circuit midget AAA. À 17 ans, le choix de deuxième ronde du Titan (19e rang au total) en 2019 se sent prêt à s’établir pour de bon dans le circuit Courteau.

Tristan Roy. (Photo gracieuseté LHJMQ)

«L’an passé, j’arrivais ici dans l’inconnu. Cette année, je sais plus à quoi m’attendre. J’ai beaucoup progressé la saison dernière. J’ai pris confiance en moi à Magog. Félix Potvin m’a employé au centre, dans un rôle plus défensif, sans toutefois délaisser l’attaque. J’arrive donc ici plus à l’aise et confiant» a expliqué l’athlète de 6 pieds, 1 pouce et 191 livres, avant tout reconnu comme un ailier de puissance.

Blanchi en 18 matchs avec le Titan la saison dernière, Roy a ensuite obtenu 23 points (10-13) en 21 parties avec les Cantonniers avant que la crise du coronavirus provoque l’annulation des séries éliminatoires.

«Je me suis entraîné fort au gym et sur la glace cet été. J’ai pris beaucoup de masse musculaire. Je veux juste montrer que j’ai ma place dans cette ligue. Je peux amener un jeu physique et contribuer dans les deux sens de la patinoire», a affirmé l’attaquant originaire de Saint-Cyrille-de-Wendover, qui croit que le Titan sera en mesure de tenir tête aux meilleures équipes du circuit et causer quelques surprises au passage.

… et Bourget aussi

Fort d’une saison de 43 points (10-33) en 42 parties avec les Cantonniers, Julien Bourget a poursuivi sur sa lancée en amassant 7 points (4-3) en cinq matchs éliminatoires. L’attaquant de 17 ans est déterminé à percer l’alignement du Titan cette année.

Julien Bourget. (Photo gracieuseté LHJMQ)

«Je veux faire l’équipe, comme tout le monde ici. Une fois rendu sur la glace, il n’y a plus d’amis. C’est chacun pour soi. Je veux apporter mes qualités, c’est-à-dire mon énergie et ma vitesse. Je peux contribuer tant en offensive qu’en défensive», a expliqué le joueur de centre de 5 pieds, 8 pouces et 155 livres, qui a été un choix de huitième ronde du Titan en 2019.

«La saison dernière, j’ai gagné beaucoup de confiance en mes moyens. Je me suis plus servi de ma vitesse et je me suis permis de réaliser des jeux plus risqués», a-t-il ajouté.

Julien Bourget s’est également dit convaincu de voir Tristan Roy contribuer aux succès du Titan dans un avenir rapproché.

«Tristan, c’est un gros bonhomme qui amène beaucoup d’énergie et d’enthousiasme dans l’équipe. Il a du feu dans les yeux et la rage de gagner sur la glace. Dans les gros moments, il élève toujours son jeu d’un cran. À Magog, il a été un élément important quand on a gagné la coupe Jimmy-Ferrari», a affirmé Julien Bourget au sujet de son coéquipier et ami de longue date.

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