Une podiatre se sent oubliée

Une podiatre se sent oubliée
Elizabeth Pellerin s’est dite déçue de constater que les services de santé ne fassent pas partie des priorités du gouvernement québécois. (Photo : gracieuseté)

SANTÉ. Déçue de constater que les services de santé ne fassent pas partie de la première vague de réouverture de l’économie québécoise, la podiatre Elizabeth Pellerin y est allée d’une sortie musclée au cours des derniers jours.

Sur sa page Facebook, la Drummondvilloise a dit se sentir oubliée par les autorités gouvernementales.

«Nous pensions que les cabinets de santé seraient parmi les premiers à pouvoir ouvrir à nouveau. C’est logique, c’est important la santé des gens. À ma grande stupéfaction, il ne fut jamais mention d’aucun professionnel de la santé dans le discours [du 28 avril]. Ce n’est pas un secteur prioritaire? Pardon? Quel non-sens! Nous aurons été les premiers à arrêter le 16 mars dernier, nous aurons travaillé très fort pour offrir l’environnement le plus stérile et sécuritaire possible à nos patients et nous serons les derniers à rouvrir, malgré nos mesures de précautions extrêmes prises», a-t-elle fait observer.

Au cours des dernières semaines, la propriétaire de la clinique podiatrique Elizabeth Pellerin s’est conformée aux exigences gouvernementales, notamment en matière d’hygiène et de désinfection. Seuls quelques patients nécessitant une intervention urgente ont été traités.

«Nous avons été proactifs, la sécurité de tous est notre priorité en ces temps de pandémie. Les gens souffrent (sans être pour autant en situation d’urgence) et ils sont impatients de pouvoir se faire traiter à nouveau. J’anticipe déjà les nombreuses complications médicales auxquelles nous serons confrontées à notre retour», a déploré celle qui a ouvert sa clinique de la rue Cormier en 2011, peu après avoir terminé ses études universitaires à l’Université du Québec à Trois-Rivières.

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