CORONAVIRUS. Le CIUSSS de la Mauricie-Centre-du-Québec enregistre 13 cas supplémentaires de COVID-19 sur son territoire. Sur ce nombre, sept sont répertoriés dans la MRC de Drummond.
Le bilan est maintenant de 184 personnes atteintes dans Drummond. Sur ce nombre, 147 (+6) demeurent à Drummondville, 12 à Saint-Cyrille-de-Wendover et 11 à Saint-Germain-de-Grantham. Ces deux municipalités ne notent toutefois pas de hausse depuis hier.
Cinq municipalités de la MRC de Drummond n’enregistrent aucun cas confirmé, selon les données fournies par le CIUSSS MCQ. Il s’agit de Lefebvre, Saint-Edmond-de-Grantham, Saint-Majorique-de-Grantham, Saint-Pie-de-Guire et Sainte-Brigitte-des-Saults.
Les autres municipalités comptent au moins un résident infecté. Le nombre de cas exact n’est toutefois pas dévoilé puisqu’il est inférieur à cinq.
Au Centre-du-Québec, on compte maintenant 230 cas confirmés de COVID-19, une augmentation de 10 depuis dimanche.
Le nombre de personnes ayant contracté le virus en Mauricie-Centre-du-Québec est passé de 1156 à 1169 en 24 heures.
D’autre part, les hospitalisations n’ont pas augmenté depuis dimanche avec 71 patients. De ce nombre, 1 seule personne se trouve aux soins intensifs, une diminution de 1.
Malheureusement, la grande région enregistre quatre décès de plus, pour un total de 92. Le CHSLD Laflèche à Shawinigan rapporte 42 (+1) décès. Au CHSLD Mgr Paquin à Saint-Tite, le nombre de morts demeure à 10. On ignore cependant dans quelle ville ou quelle région habitaient les 40 autres victimes.
En plus des CHSLD Laflèche et Mgr Paquin à Saint-Tite, trois autres résidences situées à Trois-Rivières ont maintenant des éclosions.
Enfin, 597 personnes sont maintenant rétablies, soit une augmentation de 8 en 24 heures.
Déconfinement
Lors du point de presse lundi, le président-directeur général du CIUSSS MCQ, Carol Fillion a insisté sur le fait que même si le Québec se prépare à un déconfinement graduel, les citoyens devront continuer à bien se protéger et à suivre les mesures d’hygiène et de distanciation physique.
«Je veux être très franc, on va devoir apprendre à vivre avec ce virus-là dans notre environnement, pendant 18 à 24 mois, d’ici l’arrivée d’un vaccin (…) On doit continuer de bien se protéger et on a besoin beaucoup de se solidariser pour arriver à combattre le virus».
De son côté, Marie-Josée Godi, directrice de santé publique et responsabilité populationnelle au CIUSSS MCQ, s’est montrée rassurante quant à la situation qui se dessine dans la région.
«Il est vrai qu’en ce moment, la situation est préoccupante dans plusieurs de nos milieux fermés (CHSLD, résidences pour aînés et centres hospitaliers), mais la transmission demeure toutefois modérée à faible si l’on regarde la situation épidémiologique de notre région», a-t-elle indiqué.
«Il est important de continuer à suivre les mesures, car certaines vont demeurer. Parce que les populations à risque demeurent à risque et parce que le virus, en déconfinant, va continuer à circuler. La distance physique, l’hygiène des mains et l’étiquette respiratoire sont importantes à maintenir», a-t-elle poursuivi.
Elle encourage, par surcroît, le port du masque.
«Au départ, il n’y avait pas de consensus, mais maintenant, tout le monde est d’accord pour dire que le masque est une mesure additionnelle aux autres mesures adoptées ces dernières semaines pour lutter contre la transmission du virus».
Enfin, questionné à savoir si les hôpitaux de la région sont préparés à faire face à un achalandage marqué advenant une deuxième vague par rapport au déconfinement, M. Fillion a répondu ceci : «On est prêt. Par contre, on est à voir comment on peut assurer l’hébergement de personnes âgées qui ont reçu des soins aigus et qui maintenant n’en ont plus besoin. On ne veut pas qu’elles transportent le virus, alors comment on peut faire pour qu’elles vivent dans un milieu où elles peuvent continuer à bien vivre? C’est un défi», laisse-t-il tomber.
