Rire un bon coup au Festival de la blague 

Rire un bon coup au Festival de la blague 
Philippe-Audrey Larrue St-Jacques, Cathy Gauthier et Phil Roy. (Photo : Erika Aubin)

FESTIVAL. Les attentes des amateurs d’humour étaient élevées envers cette troisième édition du Festival de la blague. Et encore une fois cette année, les organisateurs, les Trois Accords, ont relevé le défi haut la main.

C’est que les Trois Accords n’ont pas l’habitude de faire dans la demi-mesure : des programmations dignes des plus grands festivals humoristiques et une organisation impeccable reviennent à la charge chaque année.

«Je vois qu’il y a un ou deux gros noms de l’humour, mais j’ai surtout hâte de découvrir de nouveaux artistes, a rapporté Geneviève Duperron qui en était à sa première visite à ce festival. Dans tous les cas, je m’attends à rire un bon coup!»

Même si les estrades de l’Amphitéâtre Saint-François n’étaient pas tout à fait remplies en ce vendredi, les spectateurs étaient fort prêts pour une soirée de rigolade. Ils attendaient avec impatience les numéros des humoristes. Pierre-Yves Roy-Desmarais a été le premier à fouler les planches et il a mis la barre haute pour ses collègues.

Il a été suivi par Christine Morency, qui a fait preuve d’une grande autodérision en parlant de la fois où elle a tenté de s’abonner au gym pour perdre du poids. Elle a finalement terminé son numéro sur une note positive : «Savez-vous ce qui coûte pas cher Drummondville? Assumer son corps». Christine Morency a d’ailleurs été le coup de cœur de plusieurs spectateurs ce soir. «Elle est hilarante! Elle n’a vraiment pas peur de rire d’elle-même», a lancé Paméla Montminy.

Puis ont déferlé à leur tour Mike Paterson, Philippe-Audrey Larrue St-Jacques et Cathy Gauthier. Ceux qui connaissent Philippe-Audrey Larrue St-Jacques comprendront la référence lorsqu’il a dit : «Nous sommes ici au Village québécois d’antan, ça ça m’interpelle… Seule place où je me sens dans mon temps».

C’est finalement le tant attendu Phil Roy qui a terminé la soirée sur une note bien personnelle, mais toujours teintée de blagues, à propos de ses crises d’anxiété.

L’énergie électrisante des bénévoles vaut assurément un détour.

Des bénévoles énergiques

Qui a dit que le Festival de la blague était un événement moins festif que le Festival de la poutine? Une chose est certaine : les bénévoles derrière le bar se sont donné comme mission de faire lever la fête. «Donne-moi une bière et un gin tonic», peut-on les entendre crier entre deux chants et trois coups d’ambiance sur le comptoir.

«On a décidé de se faire une petite compétition entre les différentes caisses pour savoir qui vend le plus de bières. On veut surtout créer une ambiance agréable», explique Amélie Jarry.

Cette année, pas moins de 40 bénévoles mettent la main à la pâte pour assister le comité organisateur du Festival de la blague. «C’est le fun, on aide nos amis (les organisateurs), on sort et on rencontre des gens», ajoute-t-elle.

Au terme de cette deuxième soirée, il est évident que les Drummondvillois ne se laissent pas effrayer par la température fraîche pour se rassembler. Le Festival de la blague se poursuit pour la soirée de clôture samedi à l’Amphithéâtre Saint-François.

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