Les entrepreneurs et commerçants qui visent à se doter d’un site web pourront bientôt compter sur un service dédié à cette perspective grâce à l’équipe qu’est en train de compléter Maryse Fredette, directrice de Commerces et service», à la Société de développement économique de Drummondville.
«Le virage numérique, on en entend parler beaucoup. C’est une grosse affaire de se lancer sur le web et je comprends les gens d’hésiter alors qu’ils doivent continuer de s’occuper de leur entreprise», reconnait d’entrée de jeu celle qui est entrée en poste en mars dernier.
«C’est certain que le commerce en ligne est quelque chose d’important aujourd’hui et l’équipe que je suis en train de monter, qui sera prête en septembre, en fera une priorité. Nous allons procéder à trois embauches, des connaisseurs qui vont pouvoir accompagner ceux et celles qui voudront se donner une présence sur le web. Ce sera un nouveau service, mais on n’ira pas couper l’herbe sous le pied des professionnels qui oeuvrent dans le domaine, qui eux vont nous amener beaucoup plus loin», explique Mme Fredette.
Un partenariat sera mis en place avec le Cégep de Drummondville qui aura son escouade de gestion web pour une quatrième année.
«On constate que les gens ont besoin d’information afin de savoir comment pourrait se passer une transition sur le web tout en continuant de faire fonctionner leur boutique. Car, la tendance nous le démontre, le client s’informe sur le web avant de se déplacer dans les magasins. De là l’importance qu’il soit accueilli par une personne professionnelle qui connaît son produit et qui sait écouter les besoins de ce client. Il ne fait aucun doute que le web c’est l’avenir, pour ne pas dire le présent. Il y a des questions auxquelles nous devrons répondre, notamment comment se passe le commerce en 2020? Ou même en 2025? Nous allons mettre au point notre stratégie d’accompagnement. Nous avons du travail à accomplir», doit admettre Maryse Fredette.
Présence sur internet
37 % : entreprises de la MRC Drummond qui ont un site web transactionnel
12 % : entreprises qui envisagent d’avoir un site transactionnel
83 % : entreprises qui ont un site internet
92 % : entreprises présentes sur internet (réseaux sociaux, Facebook etc.)
(Source : SDED)
