STOCK-CAR. C’est sous une température idéale et un circuit habilement préparé que les fameux gros blocs de la série américaine Super Dirtcar ont enflammé la piste de l’Autodrome Drummond, lundi soir. Toujours très attendu des amateurs de courses de stock-car sur terre battue, ce programme s’est déroulé devant une salle comble.
À l’issue d’une spectaculaire finale de 100 tours, le New-Yorkais Erick Rudolph a devancé Stewart Friesen et Jimmy Phelps au fil d’arrivée. Les Québécois Steve Bernard et David Hébert se sont hissés dans le top cinq.
«Une magnifique soirée remplie de moments magiques, a lancé le porte-parole de l’Autodrome Drummond, Joël Brulé. Quel spectacle! Les qualifications furent plutôt enlevantes et les pilotes américains furent passablement dominants. La piste était très rapide et les spectateurs ont pu apprécier la puissance des bolides en piste. Ça devait trembler jusqu’à Saint-Hyacinthe! Seigneur Dieu!»
Avant cette finale, le promoteur Yan Bussière avait concocté un spectacle haut en couleur avec un feu d’artifice suivi d’une présentation des pilotes digne des films hollywoodiens. Ryan Godown et Demetrios Drellos se sont d’ailleurs déclarés renversés par pareil accueil.
«Place au moment tant attendu. Jimmy Phelps pige la pole et c’est sourire en coin qu’il a pris place dans son bolide 98h. Stewart Friesen, un des favoris de la foule, pige la boule 6. Erick Rudolph partira de la quatrième position et Steve Bernard lui, cinquième. Dès que David Farney agite le vert, le tremblement de terre débute!», a raconté Joël Brulé.
«Phelps fut en mesure de garder les commandes pour un certain temps, mais Stewart Friesen lui réservait une surprise. Au 33e passage, l’Ontarien prend la mesure de Phelps avec un spectaculaire dépassement par l’extérieur. Steve Bernard fait une belle course et reste dans le top 5. Sans faire de vague, David Hébert remonte lentement, lui qui a pris le départ de la 21e place. Bien peu de connaisseurs s’y intéressent, car il est équipé de son moteur w16. Au tour numéro 76, Érick Rudolph est accroché au pare-chocs de Friesen et semble plus rapide. Matt Sheppard est très rapide également et remonte habilement. C’est au 82e tour que Rudolph prend le contrôle de l’épreuve pour ne plus jamais regarder en arrière. En fin d’épreuve, la voiture de Sheppard perd de sa performance et c’est hors du top 5 que la voiture 9s termine la course.»
En Sportsman, Alex Lajoie a savouré son deuxième triomphe en trois soirs à Drummondville. Even Racine et Normand Hamel l’ont accompagné sur le podium.
Pierre Hébert (STR) et Éric Désilets (Modlite Québec) se sont également imposés dans leur catégorie respective.
Championnat de mi-saison
Samedi soir dernier, c’est sous une chaleur écrasante que le championnat de mi-saison s’est déroulé à l’Autodrome Drummond. Chez les Modifiés, le Sorelois Claude Brouillard a eu le meilleur sur David Hébert, Mario Clair, Steve Bernard et Yan Bussière.
«À la mi-course, Hébert est parvenu à devancer Brouillard par un nez et tout le monde croyait que l’affaire était dans le sac, que la course était finie. Qui aurait pu croire qu’elle venait à peine de commencer? C’était mal connaître le vétéran sorelois. Le tour suivant, il a repris son dû et plus jamais il ne quittera la position de tête», a relaté Joël Brulé.
«Derrière, les positions ont changé maintes et maintes fois avec des chassés-croisés tout en talent et en respect… Plus personne ne parlait de la chaleur et tous étaient sur le bout de leur siège. Une course d’anthologie je vous dis : rien de moins! Quel spectacle!»
Chez les Sportsman, Alex Lajoie a remporté une course enlevante, devançant ainsi Antoine Parent et Michaël Richard. Du côté des STR, Carl Labonté s’est imposé devant Sabrina Blanchet et Manuel Messier.
Michaël Forcier (série Modlite), Keven Letendre (Slingshot senior) et Loïc Messier (Slingshot junior) ont également franchi le fil d’arrivée en première position. (JH)
