POLITIQUE. Alain Rayes était de passage à Drummondville ce vendredi afin de rencontrer des entreprises locales ainsi que la candidate conservatrice dans Drummond, Jessica Ebacher. Visiblement, le Parti conservateur du Canada (PCC) est déjà passé en mode «campagne électorale».
«Si nous avons commencé aussi tôt la campagne, c’est parce que l’on veut que les candidats soient déjà sur le terrain, pour être à l’écoute des préoccupations des gens», a souligné Alain Rayes, lieutenant politique pour le Québec et député conservateur de la circonscription de Richmond—Arthabaska, qui profitait d’une journée libre pour passer du temps à Drummondville avec Mme Ebacher.
Questionnée à savoir si elle avait identifié des enjeux locaux, cette dernière s’est dit plutôt en «mode écoute» auprès des électeurs. «La première étape est vraiment de rencontrer les gens. C’est certain que des dossiers comme l’agriculture, la pénurie de main-d’œuvre, l’équilibre budgétaire et l’autonomie des provinces vont prendre beaucoup de place. Puis, je veux prendre le temps de visiter Drummondville, mais aussi les 17 autres municipalités qui composent la circonscription».
Aujourd’hui, les deux politiciens débutaient leur tournée de la ville à la Microbrasserie le Bockale pour ensuite se diriger vers l’Atelier québécois et terminer leur rencontre au café Bouche et Délices.
«Un magasin comme l’Atelier québécois, qui vend des produits québécois et qui a un volet zéro déchet, est très significatif, car pour moi, l’environnement est hyper important. D’ailleurs, pendant la campagne électorale, je compte faire des gestes au bureau pour réduire les déchets. Je veux aussi profiter d’initiatives comme celle de La tasse», a fait savoir Jessica Ebacher.
Selon Alain Rayes, l’environnement fera partie des enjeux importants du PCC. «Quand nous avons fait notre tournée au Québec, les gens nous l’ont dit que c’est un enjeu qui les préoccupaient. D’ailleurs, mercredi prochain à Gatineau, le chef Andrew Scheer dévoilera la plateforme environnementale pour la prochaine campagne. Ça tombe bien que Jessica me fasse visiter l’Atelier québécois aujourd’hui; elle fait le choix elle-même de donner l’exemple à ce niveau», a ajouté M. Rayes.
Des sondages en leur faveur
Par ailleurs, le PCC a pris la tête des derniers sondages, et ce, même au Québec, selon les statistiques récoltées par Angus Reid.
«Ç’a été comme un électrochoc de voir cela. Je pense que l’on récolte le fruit du travail qui est fait depuis les deux dernières années, soit depuis la nomination de notre chef, M. Scheer. Pour cette campagne, nous misons sur la qualité des candidats. Nous avons choisi des gens forts et connus dans leur région. Puis, je crois que les Québécois se rendent bien compte que le PCC est la seule option pour ceux qui veulent se débarrasser de Justin Trudeau», a laissé entendre Alain Rayes. Il est toutefois impossible de connaître les intentions de vote de la circonscription Drummond.
Quant à Jessica Ebacher, qui fait partie du 40 % de femmes candidates pour le PCC, elle s’est engagée à «continuer à travailler fort», même si les sondages montrent que son parti est en avance. «C’est certain que je sens l’engouement local. Je suis agréablement surprise de la réponse des gens», fait-elle savoir.
«S’il y a une circonscription que l’on pense gagner, c’est bien celle de Drummond!», a conclu un Alain Rayes confiant.
