Le secteur caprin est là pour rester au Québec, selon le ministre Lamontagne

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Par Frederic Marcoux
Le secteur caprin est là pour rester au Québec, selon le ministre Lamontagne
Une trentaine de producteurs de lait de chèvres sont au Centre-du-Québec. (Photo : Ghyslain Bergeron)

Le secteur caprin est «là pour longtemps» a martelé le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), André Lamontagne, en entrevue, le 31 mai dernier.

Questionné sur les récents développements du secteur caprin, en marge de la première rencontre des partenaires de la politique bioalimentaire 2018-2025, André Lamontagne s’est montré optimiste.

«C’est une filière qui est petite et qui a ses défis, mais juste le fait qu’elle ait pris le taureau par les cornes pour les enjeux de qualité, ç’a envoie le signale qu’ils (les éleveurs caprins) sont là pour longtemps», a soutenu M. Lamontagne.

En février Maude Caron, une productrice de Notre-Dame-du-Bon-Conseil, ne cachait pas son inquiétude pour l’avenir du secteur caprin, après avoir constaté qu’il serait écarté des compensations fédérales prévues après deux ententes de libre-échange.

Maude Caron.

«Le secteur caprin nous a fait des demandes pour savoir s’il pouvait être inclus dans les compensations du gouvernement fédéral, après les derniers accords de libre-échange, a expliqué André Lamontagne qui est également député de Johnson et ministre responsable de la région. Ottawa a été sensibilisé, mais ce ne n’était pas possible. Cependant, il va certainement y avoir des dispositions qui vont être déployées pour assurer le soutien de l’industrie.»

André Lamontagne a assuré que son équipe épaulerait ces producteurs. Il s’est réjoui de voir les efforts déployés par les acteurs du milieu, lorsque certains transformateurs songeaient à la possibilité de cesser de s’approvisionner au Québec.

André Lamontagne.

«Il y avait un enjeu de qualité et un enjeu de volume, a-t-il résumé. Pour ce qui du volume, ç’a été sécurisé et la question de la qualité a été adressée. L’industrie s’est prise en main. L’Union des producteurs agricoles (UPA) a fait des démarches extraordinaires. On a aussi consulté les détaillants et les transformateurs. Le signal qu’on a est qu’il y a du dynamisme dans cette filière.»

Le Syndicat des producteurs de chèvres du Québec (SPCQ) regroupe près de 70 producteurs de lait de chèvre de la belle province, dont 30 au Centre-du-Québec.

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