MOTONEIGE. Malgré une demande de la part du Club motoneige ARDAD, la MRC de Drummond a tranché et les motoneigistes ne pourront pas circuler sur les pistes prévues à cet effet entre minuit et 6 h.
«Si nous avons fait cette demande auprès de la MRC, c’est parce qu’il y a beaucoup de touristes de passage à Drummondville et parfois, pour se rendre d’un endroit à l’autre, ils doivent circuler la nuit. Nous voulons que les gens qui passent sur notre territoire ne commettent pas une effraction. Je ne comprends pas le refus de ma demande», a expliqué Clément Leblanc, président du Club de motoneige ARDAD qui compte près de 13 000 membres. Selon lui, si les sentiers étaient ouverts la nuit, il n’y aurait pas plus de motoneigistes que maintenant après minuit et le bruit ne dérangerait pas les habitants.
Aux dires de Claude Hamelin, président du Club de motoneige de Mastigouche, il serait légal de se promener dans les sentiers la nuit partout dans la province, à l’exception du Centre-du-Québec où certaines réglementations existent.
Le comité sur la sécurité publique s’explique
«Ce n’est pas le comité qui a pris la décision, mais nous avons soumis des recommandations à la MRC de Drummond. Afin de préserver la sécurité des motoneigistes, nous croyons qu’il est préférable de ne pas circuler la nuit, car les effectifs ne sont pas en mesure de couvrir le territoire entre minuit et 6 h. C’est difficile pour les policiers d’être présents à ces heures-là», a justifié Jean Charest, président du comité de sécurité publique de la MRC de Drummond.
Le risque de conduite avec les facultés affaiblies et les plaintes de bruits ont également été des éléments soulevés par le comité afin de faire valoir leur point de vue.
Selon lui, les touristes sont bien informés de la réglementation, ils planifient leurs déplacements en conséquence et ce n’est pas si fréquent qu’ils aient à circuler la nuit. «Nous pensons à la sécurité du public et le corps policier ne peut pas desservir le territoire la nuit. S’il y a un accident et que nous ne sommes pas en mesure d’intervenir, nous serons à blâmer. Nous avons émis nos recommandations selon ces raisons», a-t-il conclu au bout du fil.
La décision finale revenait au conseil de la MRC qui n’a pas accepté la demande du Club de motoneige ARDAD le 21 novembre dernier.
