«Je veux mon nounours» – Quand La nuit de l’horreur devient trop intense

«Je veux mon nounours» – Quand La nuit de l’horreur devient trop intense
La nuit de l'horreur, une activité d'immersion où vous êtes le personnage principal d'un film d'horreur. (Photo : Photo d'archives-Ghyslain Bergeron)

HORREUR. La première nuit de l’horreur a eu lieu le 29 septembre dernier au Village québécois d’antan (VQA) et se répétera le 12 octobre prochain. Une expérience terrifiante de 5 à 12 heures qui vise à donner aux participants l’impression qu’ils sont un personnage principal d’un film d’horreur.  

«Du coucher jusqu’au lever du soleil, nos 60 acteurs professionnels vous pourchasseront, vous kidnapperont, vous crieront après et ne se reposeront pas tant que vous ne direz pas «je veux mon nounours», les mots de sécurité», explique Éric-Paul Parent, cofondateur de La nuit de l’horreur. Après avoir dit cette phrase, le participant prend une pause du jeu et doit rencontrer l’intervenant en psychiatrie. Il pourra retourner à l’activité lorsqu’il sera prêt. Il y a aussi une intervenante sportive sur place, en cas de petites blessures.

Pendant cette activité d’immersion de la compagnie Hérôle, les spectateurs deviennent participants et se jouent eux-mêmes ou jouent un personnage dans une situation fictive.

Devenir l’acteur de son malheur

«Parfois, on écoute un film d’horreur et l’on se dit : pourquoi elle va toute seule au sous-sol ou pourquoi il quitte son groupe d’amis? Quand on participe à La nuit de l’horreur, on devient le personnage principal, donc on décide nous-même de comment on agit», précise celui qui a fondé, avec sa conjointe, cet événement à glacer le sang.

Il existe différents niveaux d’horreur auxquels un participant, âgé de 18 ans et plus, peut prendre part. Ce sont les chandails qui permettront aux comédiens de juger le niveau de tolérance des visiteurs. Le vert octroie l’étiquette d’observateur. D’ailleurs, un grand nombre de visiteurs ont choisi de porter cette couleur le 29 septembre dernier. Le jaune donnera accès au site entre 19 h et minuit et déjà, le niveau d’horreur devient un peu plus élevé. Quant au gilet rouge, il permettra aux amateurs de sensations fortes de vivre l’expérience entre minuit et 7 h le matin. À ce niveau, les participants pourraient se faire enterrer vivant ou se faire électrocuter. Le chandail noir donne accès au site pendant 12 heures à seulement 10 personnes.

Si les gens participent à ce genre d’activité, selon M. Parent, c’est pour l’adrénaline que cela leur procure, pour se dépasser et pour affronter leurs peurs. «Il y a certaines personnes qui reviennent depuis le début, il y a trois ans, pour vivre l’expérience», a-t-il ajouté.

Le cofondateur a expliqué qu’il avait aimé son partenariat avec le VQA et qu’à long terme, il aimerait tenir annuellement son événement sur ce site. «C’est un endroit parfait, les bâtiments sont propices à nos mises en scène et c’est un décor qu’on ne pourrait pas construire», souligne M. Parent. Lors d’une conférence de presse qui annonçait l’événement, Martin Champoux, directeur du marketing et du développement au VQA, s’est dit bien heureux que Hérôle ait choisi Drummondville.

Rappelons que la deuxième Nuit de l’horreur aura lieu le 12 octobre prochain au VQA à Drummondville.

Avec la collaboration de Frédéric Marcoux. 

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