Jonathan Dubé joue les héros (mise à jour)

Jonathan Dubé joue les héros (mise à jour)
D'un seul élan, Jonathan Dubé a transformé un déficit de 6-4 en victoire de 7-6, lundi soir, au Stade Jacques-Desautels. (Photo : archives, Ghyslain Bergeron)

BASEBALL. La demi-finale entre le Brock et le Pub du parvis n’est vieille que de deux matchs, mais déjà, elle procure de grands moments aux amateurs de baseball.

À l’issue d’un duel enlevant, lundi soir, devant une foule bruyante au Stade Jacques-Desautels, les Drummondvillois ont arraché une victoire de 7-6 à leurs rivaux de Cap-Rouge/Saint-Augustin. Du coup, la troupe du joueur-entraîneur Mathieu Audet a créé l’égalité 1-1 dans cette série quatre-de-sept.

Le match s’est joué en septième manche, que les deux équipes ont amorcé avec une égalité de 4-4. Après avoir vu les visiteurs prendre les devants 6-4 grâce à un circuit en flèche de Nicholas Bégin au champ centre gauche, le Brock n’a pas baissé les bras.

Avec les buts remplis et aucun retrait, l’arrêt-court Jonathan Dubé a joué aux héros en claquant un solide double au champ centre droit. Ses coéquipiers Samuel Guilbert, Mathieu Audet et Marco Roy sont facilement venus croiser le marbre, provoquant l’euphorie tant sur le terrain que dans les gradins.

«Quand ils ont pris les devants, on ne s’est pas laissé abattre. On est devenu silencieux en défensive, mais aussitôt qu’on a troqué notre gant pour notre bâton, c’est devenu une autre histoire. On a senti que c’était possible. Le but sur balles que Guilbert a obtenu pour amorcer cette manche nous a donné beaucoup de momentum», a expliqué Audet, lui-même auteur d’un double après cette présence.

«C’est une victoire importante, car un déficit de 2-0 nous aurait mis de la pression pour le match numéro trois. On va pouvoir aborder cette partie avec une bonne dose de confiance. Comme on s’y en attendait, c’est une série âprement disputée entre deux organisations qui se respectent. On est content de faire partie de ça. Nos partisans assistent à du baseball de haut niveau», a ajouté le joueur-entraîneur du Brock, qui avait vu son équipe s’avouer vaincue 4-3 en huitième manche dans le premier duel.

Au monticule, les partants Frédéric Gagnon et Étienne Nollet ont fait preuve de résilience pour finalement réussir un match complet.

«Le rôle d’un lanceur est souvent ingrat. Après avoir accordé ce circuit de deux points en septième manche, Gagnon s’est rapidement ressaisi. Nos adversaires auraient pu marquer quelques points de plus, mais il a su fermer la porte. Malgré son jeune âge, il démontre beaucoup de maturité. Il croit en ses moyens et il croit en l’équipe», a fait valoir Audet.

«Quant à Nollet, c’est un lanceur technique et intelligent. Sa balle courbe nous a donné beaucoup de soucis ce soir» , a-t-il ajouté au sujet du lanceur par excellence du circuit en 2017.

Profitant de quelques largesses des visiteurs en défensive, le Brock s’était forgé une avance de 4-1 durant les quatre premières manches, mais Mathieu Vallières a créé l’égalité 4-4 d’un seul élan en cinquième manche. L’ancien joueur des Capitales de Québec a claqué un retentissant circuit de trois points au champ droit.

«C’est un match serré qui s’est décidé au dernier moment, à l’image de cette série. Ce soir, c’est tombé de leur bord. Notre défensive a connu des lacunes sur quelques jeux tôt dans le match. Ça devient maintenant une série trois-de-cinq», a lancé l’entraîneur-chef du Pub du parvis, Pierre Blais.

«Somme toute, on forme deux équipes très semblables. Le cœur de notre alignement est solide, mais le leur aussi. Il n’y a pas grand-chose qui nous sépare», a ajouté l’homme de baseball, en soulignant l’ambiance festive qui règne au Stade Jacques-Desautels.

Mise à jour

La série devait se poursuivre mercredi soir, au terrain Delphis-Marois, mais en raison de la météo, cette joute a été remise à vendredi soir. Le quatrième match, qui devait avoir lieu vendredi soir, à Drummondville, a quant à lui été déplacé à dimanche, à 19 h. Yannick Breton (0-0) et Xavier Tremblay (2-0) sont les lanceurs partants prévus dans le camp du Brock.

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