WICKHAM. Les enfants de Wickham peuvent désormais s’amuser librement dans la rue Hébert et dans la rue du Pacifique entre 8h et 20h. La conseillère, Raymonde Côté, a mené ce projet à terme, pour éviter que les jeunes aient à traverser la route 139 pour aller jouer au parc.
Le projet nommé «Dans ma rue on joue» est venu d’une inspiration de Raymonde Côté qui a vu une initiative du genre à Beloeil. La demande provenait de quelques parents, puisque les jeunes n’avaient nulle part où aller, s’ils souhaitaient jouer avec leurs amis à l’extérieur à Wickham.
«J’aime ça aller voir sur Internet ce qui se passe ailleurs pour trouver ce qu’on peut amener dans notre municipalité, de confier Raymonde côté. À Beloeil, je crois qu’il y a une quinzaine de rues où c’est permis de jouer. J’ai vu que cette initiative pourrait régler notre problème. Plus ça va, plus il y a des municipalités qui embarquent dans ce projet-là. Il y en a au Lac-Saint-Jean et à Québec qui ont adhéré à ça.»
Sécuritaire
La conseillère travaille depuis octobre dernier pour mener le projet à terme. Certains résidents se sont montrés inquiets à l’idée de voir cette initiative se concrétiser. Les enfants doivent toutefois respecter plusieurs règles pour s’amuser dans la rue. Selon Raymonde Côté, les jeunes sont particulièrement courtois.
«On a tout règlementé, assure-t-elle. Quand les jeunes voient arriver une auto, ils se tassent. Ils ont un code d’éthique à respecter et ils sont bien contents de jouer. Sur la rue Hébert, on a interdit le stationnement sur un côté. Les enfants, ça joue partout. Avec ce règlement, les rues sont libres et on voit plus les enfants qui courent. C’est plus sécuritaire. Les enfants jouaient là avant. On a aussi ajouté trois dos-d’âne pour vraiment sécuriser l’endroit. On a aussi limité les limites de vitesse à 40 km/heure.»
Les jeunes doivent cependant être supervisés d’un parent pour s’exercer dans la rue. Ils ne doivent pas jouer aux intersections. Ils ont aussi l’obligation d’être vigilants et de faire preuve de courtoisie en tout temps. La municipalité se réjouit de pouvoir ainsi favoriser l’activité physique chez les jeunes.
«Je suis contente du résultat et les parents aussi. On a d’autres projets, mais je suis particulièrement fière de celui-là» de conclure Raymonde Côté.
