Les Jeux du Québec : une passion pour la vie

Les Jeux du Québec : une passion pour la vie
Le Drummondvillois Claude Deshaies a reçu une ovation après les Jeux du Québec de Thetford Mines. (Photo : Frédéric Marcoux)

HONNEUR. «À un moment donné, il faut que ça arrête, il y en a qui le méritent autant que moi de se faire honorer», d’exprimer le Drummondvillois Claude Deshaies avec le sourire. Ce dernier a reçu une ovation lors de la cérémonie Bizz d’or qui visait à rendre hommage à l’ensemble de la délégation du Centre-du-Québec ayant participé aux Jeux du Québec à Thetford Mines.

Claude Deshaies croyait bien que ses 30es Jeux du Québec pouvaient être ses derniers. Or, il songe sérieusement à continuer son implication, puisque Drummondville a dans sa mire les Jeux du Québec d’été de 2022.

«Les Jeux du Québec, je trouve ça beau à voir. Tout le monde pousse dans la même direction. C’est rendu rare dans la vie ça! Cela me réconforte avec la jeunesse. Quand on ouvre le Journal de Montréal, on voit plein de mauvaises affaires, mais je vois beaucoup de bonnes choses lors des Jeux. Les jeunes sont très gentils et cette année, on avait un très beau groupe», a-t-il révélé.

À ses premiers Jeux du Québec en 1985, à Dolbeau, au Lac-Saint-Jean, Claude Deshaies ne pensait jamais que l’aventure se poursuivrait pendant 29 autres éditions. Il est toutefois tombé en amour avec l’événement qu’il compare aux Jeux olympiques à plus petite échelle.

«Dans les petites villes, c’est là que c’est toujours plus le fun, estime-t-il. Ils n’ont pas les ressources d’un grand centre, mais ils ne manquent pas de bénévoles. À Dolbeau, on dirait que tout le village s’était investi. On était accueilli comme des vedettes.»

Claude Deshaies garde également de très beaux souvenirs des Jeux de Gaspé en 1993. Ce qui explique sa passion pour le bénévolat est le sentiment de bonheur que cela lui procure. Son implication lui a même permis d’être honoré par l’Assemblée nationale du Québec et par la Ville de Drummondville par l’entremise des Grands du sport, un honneur qui n’existe plus aujourd’hui.

«S’impliquer, c’est se faire un cadeau à soi-même, soutient le principal intéressé. Tu te sens vraiment bien après l’avoir fait. Il faut prendre le temps de le faire! Tout va tellement vite aujourd’hui. On ne prend pas toujours le temps.»

Celui qui est désormais le grand-père de deux jeunes enfants entretient le rêve de voir l’un d’eux pratiquer un sport aux Jeux du Québec. Il ignore s’il sera encore bénévole, puisqu’il dit y aller «une année à la fois.»

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