JUSTICE. Une infirmière drummondvilloise, Audrey Langlois, a été radiée temporairement, pour une période de deux ans, pour avoir eu une relation sexuelle avec un patient à l’extérieur du travail. Elle écope également d’une amende de 2500$.
L’infirmière en santé mentale qui œuvrait à l’hôpital Sainte-Croix a eu une relation sexuelle consensuelle avec un patient qui a souffert d’une maladie mentale.
Le rapport du Conseil de discipline de l’Ordre des infirmières et des infirmiers du Québec expliquant la décision rapporte qu’Audrey Langlois venait de vivre une rupture amoureuse, au début du mois de mai 2016. Elle vivait alors «une période de crise», est-il écrit dans le rapport.
Quelques jours après la rupture, l’homme âgé dans la vingtaine a complimenté Audrey Langlois. Elle avoue avoir été réconfortée par les commentaires de ce dernier, alors qu’elle traversait cette épreuve difficile.
L’homme en question l’a revue la semaine suivante pour vérifier sa tension artérielle. À cette occasion, il l’invite au restaurant le vendredi 13 mai 2016.
La journée de l’événement, après le repas, ils ont eu une relation sexuelle dans la voiture.
Elle reconnaît son erreur
Dès le dépôt de la plainte, l’infirmière a pleinement reconnu ses torts. Elle regrette son geste. Moins d’une semaine après l’incident, elle a cessé de travailler avec le patient.
Par la suite, la principale intéressée a commencé «un suivi avec un travailleur social du programme d’aide aux employés», relate le rapport au sujet de la plainte. Le 9 juin 2016, son employeur lui a aussi imposé une suspension de 30 jours.
Selon la version d’Audrey Langlois, le patient n’était plus dans une situation vulnérable, à ce moment, puisque la thérapie s’était terminée quelques mois plus tôt.
Audrey Langlois a été sanctionnée, puisque le Code de déontologie des infirmières et infirmiers les interdit d’avoir des «liens d’amitié, intimes, ou amoureux avec le client», pendant la durée de la relation professionnelle.
