Du golf virtuel presque réel

Du golf virtuel presque réel
La recrue, Simon, s’élance pour frapper la balle sous le regard de ses collègues. (Photo : Photo Ghyslain Bergeron)

TESTÉ POUR VOUS. Oubliez le décorum, la crème solaire et le chasse-moustique. Quand on joue un 18 trous au café bistro Le Virtuel de Drummondville, on a juste besoin d’apporter sa bonne humeur. Le jeu est virtuel, mais le plaisir est bien réel.

J’avais quoi, 25 ans la dernière fois que j’ai mis les pieds sur un terrain de golf? Eh bien laissez-moi vous dire que c’est comme le vélo, ça ne se perd pas. Bon, je n’ai jamais été un joueur de golf de qualité, mais ce que j’avais appris à l’époque m’a servi lors de cette ronde virtuelle.

En compagnie de mes collègues de travail, je me suis rendu café bistro Le Virtuel, tout juste l’autre côté de l’autoroute 20, dans le même bâtiment que Leclerc assurances.

J’ai été agréablement surpris par l’ambiance. Rien de compliqué. Un petit espace restaurant, un bar complet; tout est en place pour un bon moment en amis.

Tout en dégustant un repas chaud commandé sur place, on s’installe dans l’un des quatre espaces de jeu. Daniel Chapleau, employé au café bistro Le Virtuel, a pris quelques minutes pour nous expliquer la façon de jouer, car ce n’est pas tout de frapper la balle.

Question de se sentir comme les pros du circuit de golf de la PGA (Professional Golfers Association), on «s’avance» au trou numéro un du club de golf virtuel québécois Fairmont Le Manoir Richelieu. Impressionnant de voir l’exactitude du tracé avec les dénivellations, les arbres et même la vue à l’horizon du fleuve Saint-Laurent. Après quelques coups de pratique, parfois désastreux, nous sommes prêts à affronter la bête.

À tour de rôle, pas toujours avec grâce, on réussit à faire avancer notre balle avec les différents bâtons utilisés comme sur un vrai terrain de golf. Tout en tentant, je dis bien tentant, d’éviter le piège des trappes de sable, nous atteignons finalement le vert pour tenter notre roulé. Cette partie du jeu s’effectue sur le tapis avec un vrai trou de golf. Sans dire en combien de coups nous avons réalisé notre trou (car aucune carte de pointage n’accepterait autant de coups!), je peux vous dire qu’au moins le plaisir était au rendez-vous.

Sylvie Nadeau, propriétaire, et son conjoint Stéphane Giguère, entourent Daniel Chapleau qui a accueilli l’équipe de L’Express. (Photo Ghyslain Bergeron)

Je serai certainement un client au cours des prochains mois, car j’ai apprécié mon expérience et je n’ai pas eu à me battre contre les moustiques!

L’avis de la rédaction

«Je n’avais pas touché à un bâton de golf depuis au moins deux ans. Jouant généralement que pour le plaisir, selon la formule Vegas, je n’ai jamais réussi à faire lever ma balle durant un coup de départ (je manque cruellement de pratique…). Tel un bouchon de champagne mais à l’horizontal, ma balle part toujours d’un coup sec et rase le sol sur quelques dizaines de verges. À ma grande surprise, j’ai frappé le même genre de coup de départ au Café bistro Le Virtuel, ce qui m’a prouvé que le jeu proposé était bien réaliste! Personnellement, je préfère profiter de la belle saison et jouer au golf à l’extérieur. Cependant, je considère qu’il s’agit d’un bel endroit pour se pratiquer, passer du temps entre amis et, pourquoi pas, pour jouer une petite partie par temps pluvieux.» (Lise Tremblay)

«Lorsque j’ai mis les pieds au Virtuel, je n’avais pas touché à un bâton de golf depuis plusieurs années. Curieux de ressentir à nouveau la sensation de frapper une balle, j’ai été impressionné par le réalisme et la précision du simulateur de golf. J’ai ainsi pu constater que mon élan n’était pas le plus puissant, mais qu’il avait l’avantage d’être somme toute assez précis. L’expérience m’a tant plu que quelques jours plus tard, j’ai accompagné un ami pour disputer une partie sur un véritable terrain de golf! J’ai bien l’intention de répéter l’expérience (tant réelle que virtuelle) prochainement!» (Jonathan Habashi)

«C’est dans un esprit de plaisir et d’autodérision que j’ai participé avec mes collègues à cette activité. Si je me souviens bien, je n’ai joué que deux fois dans ma vie au golf. N’ayant aucune technique, je savais clairement que ce n’était pas moi qui allais épater la galerie ce soir-là! Je ne me suis pas trompée : il a fallu plusieurs dizaines de coups pour que ma balle parvienne au premier vert. Soit que j’accrochais le sol avec l’un des fers, soit que ma balle partait sur les côtés, là où le capteur ne la percevait pas. Misère! Il faut dire aussi que ce n’est pas évident de jouer et d’avoir la bonne posture quand tu es enceinte de 25 semaines! N’empêche que j’ai aimé cette expérience et que j’ai bien ri. J’ai été épatée par le réalisme et la précision de cette technologie. Par exemple, si vos coups de départ sur un vrai terrain de golf ont en moyenne 200 verges, la distance que parcourra votre balle avec le simulateur demeurera la même. Et vous aurez aussi autant de difficulté à frapper une balle dans le sable! Bref, j’ai suffisamment aimé mon expérience pour y retourner. Je vais toutefois attendre que bébé se pointe le bout du nez!  (Cynthia Giguère-Martel)

«J’ai trouvé mon expérience très satisfaisante lors de la soirée au golf virtuel. Je ne suis pas un amateur de golf, mais je trouve que c’est un bon début avant de pratiquer ce sport sur un véritable terrain. La sélection variée des parcours pour jouer permet de mettre en pratique plusieurs facettes du golf. Je ne retournerais pas pratiquer cette activité seul, mais en groupe c’est une belle façon de passer une soirée.» (Simon Lévesque)

 

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