Début de saison à l’Autodrome  

Début de saison à l’Autodrome  
Les spectateurs étaient nombreux samedi à l’Autodrome Drummond.

SPORTS MOTORISÉS. Après deux reports en raison de la pluie, c’est finalement ce samedi que la saison 2018 de l’Autodrome Drummond s’est amorcée. Il faisait beau et chaud et les amateurs de course sur terre battue étaient présents en grand nombre pour célébrer leur passion commune.

Le début de saison, quel que soit le sport, est toujours un évènement important. Présent sur les lieux, L’Express a recueilli les commentaires de partisans, d’employés, de bénévoles et de pilotes qui renouaient avec plaisir avec l’Autodrome Drummond pour cette saison 2018.

«J’adore les courses. J’aime les modifiés et les sprints. Je viens ici depuis quatre ans. Drummondville, Granby et Saint-Marcel, on va aux courses toutes les fins de semaine»

Linda McDuff

«Mon frère m’amenait aux courses quand j’avais huit ans. J’ai fait de la course automobile à partir de 16 ans. Depuis 2008, je cours sur la terre battue à Drummondville»

Éric Desilets

«J’aime l’action. Je viens trois ou quatre fois par été. Je regarde les courses à la télé aussi, mais j’avais hâte que ça recommence»

Yves Desmarais

«J’ai 74 ans, je viens depuis que j’ai l’âge de 15 ans. Je n’ai pas beaucoup manqué de saisons. J’aime le bruit. Ça me donne des frissons. Le plus grand pilote que j’ai vu ici en 60 ans c’est René Clair»

Gilles Côté

«Ce soir, c’est la fin d’une très longue attente. En plus c’est une soirée très spéciale, je viens voir mon filleul Gordon Clair. Je suis fière de lui. J’aime les courses, j’ai cela dans le sang»

Isabelle Langlois

«Mon père est pilote, mon grand-père aussi, mais je ne mets pas de pression. On ne m’a jamais forcé à courser. J’ai 15 ans. Cette année, c’est une année d’apprentissage. Aussitôt que je suis dans la voiture, je ne pense qu’à ça»

Gordon Clair

«J’aime ça voir de beaux bolides. J’ai neuf ans. Mon coureur préféré c’est Sébastien Gougeon. Un jour, j’aimerais courir moi aussi»

Loic Beaulac

«J’ai été élevé là-dedans. Mon père avait des autos de course dans le temps. Là le fils a pris la relève. Ça prend une très bonne équipe. Au total, on est cinq gars comme mécanicien. On a passé l’hiver à préparer la voiture. L’été, c’est au moins trois ou quatre soirs par semaine. On le fait par passion, c’est du bénévolat»

Pat Murray

«Comme pilote, j’aime l’adrénaline. Ce n’est pas plus dangereux que faire de la motoneige dans les sentiers. C’est un risque que l’on prend en mettant un casque et en s’assoyant dans une voiture, mais c’est un risque que j’assume»

Félix Murray

«Je suis officiel. Ça fait plusieurs années que je suis bénévole. À chaque deux ou trois ans, je prends ma retraite. Il y a toujours quelqu’un qui m’appelle et je recommence. C’est intéressant les courses, ça me permet de sortir de la maison. C’est une belle gang. Tout le monde se parle»

Pierre-Michel Fortin

«Ma mère était enceinte de moi et elle venait aux courses. J’ai été bercé par le bruit des moteurs. C’est pareil pour mon fils»

Marie-Pierre Côté

«Je suis là pour le 117. J’aime toutes les courses et je suis bien accompagné en plus»

Camil Martel

«C’est ma quatrième année comme employé à l’Autodrome. Je demeure proche d’ici. J’entendais les courses pis les poils me venaient droit sur les bras»

Guy Boucher

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