DRUMMONDVILLE. La saison estivale arrivera dans quelques semaines et déjà, pour plusieurs citoyens, il y a des problèmes majeurs avec leur piscine. Bris de structures, toiles complètement déchirées et d’autres situations semblables causent un grand désarroi chez les adeptes de baignade.
Dans la région, déjà une vingtaine de réclamations d’assurance ont été demandées. Ces commandes de piscines de remplacement seront exécutées par Maître Piscinier et du Billard (Piscine PGS). L’entreprise de Drummondville fait affaire avec huit compagnies d’assurance et couvre un territoire allant de Victoriaville à Saint-Hilaire en passant par la région de Drummondville.
«Ce sera une grosse année, il va y avoir beaucoup de bris avec le dégel qu’il y a eu au mois de janvier et les grands froids qui ont suivi par la suite. Nous allons pouvoir déterminer l’étendue des dégâts cette semaine, car c’est avec la fonte des neiges que les gens vont voir si leur piscine est en bon état», explique le gérant de Piscine PGS, Gérald Lampron.
La majorité du temps, ce sont les piscines hors terre qui occasionnent des réparations ou des remplacements à ce temps-ci de l’année dû au dégel, mais les modèles creusés doivent être réparés dans un à deux pour cent des cas, selon M. Lampron. Du côté du Club Piscine Super Fitness de Drummondville, il n’y a pas eu de gros cas depuis le début du dégel. «En comparaison à l’année dernière, il n’y a pas d’énorme différence. Il reste à voir si le sol va continuer de travailler les structures en dégelant, mais nous pensions que ce serait pire que présentement», précise un employé du Club Piscine de Drummondville, Alexandre Allard.
L’année dernière, l’événement météorologique qui avait causé le plus de dommage dans la région a été la tempête de neige d’environ 75 centimètres. Elle avait ajouté beaucoup de poids sur les glaces au fond des piscines et aussi sur les structures qui avait eu de la difficulté à tenir le coup.
Assurances
Les compagnies d’assurances ne donneront pas de remise à neuf aux consommateurs lors d’une réclamation d’assurance effectuée à la suite d’un bris de piscine. Elles donnent un certain montant d’argent pendant les quatre premières années de vie de la piscine selon les impacts du bri. À partir de la cinquième année il y a une dépréciation de 12,5 % par année jusqu’à un total de 75%. «L’année dernière, c’est une quarantaine de réclamations d’assurances qui ont été effectuées. Cette année, nous sommes à une dizaine depuis le début du dégel et ce nombre devrait certainement augmenter», spécifie l’un des responsable de l’indemnisation chez la Promutuel du Centre-Sud, Luc Germain.
