Négociations Ville-pompiers : un délai pour s’entendre

Négociations Ville-pompiers : un délai pour s’entendre
Pompiers. (Photo : Archives Ghyslain Bergeron)

NÉGOCIATIONS. La Ville de Drummondville et le syndicat des pompiers ont jusqu’au 16 février 2018 pour en arriver à une entente, une obligation définie par la nouvelle loi du gouvernement du Québec régissant les différends dans le secteur municipal.

En marge de leurs négociations visant à renouveler la convention collective échue depuis le 31 décembre 2015, le ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT) a fait parvenir une lettre aux deux parties leur indiquant que le gouvernement a procédé à la constitution du conseil de règlement des différends pour le cas impliquant spécifiquement la Ville de Drummondville et la section locale du Regroupement des pompiers de l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC).

 Les deux comités de négociateurs ont un délai de six mois pour s’entendre à partir du 18 août, sinon une convention collective pourrait être imposée.

«En vertu de l’article 28 de la Loi concernant le régime de négociation des conventions collectives et de règlement des différends dans le secteur municipal, le conseil devra rendre sa décision au plus tard le 16 février 2018. La loi prévoit aussi que les frais du conseil, y compris les honoraires de ses membres, sont assumées à parts égales par les parties», souligne dans sa lettre Me Line Drouin, sous-ministre adjointe au MAMOT.

«La formation de ce tribunal met de la pression évidemment pour les deux parties s’entendent dans les délais prescrits», reconnaît Normand Pelletier, porte-parole de l’AFPC. «Ce tribunal aura le loisir de convoquer les parties et de voir ce qui accroche dans les négociations. Présentement, nous étudions la deuxième offre déposée par la Ville en date du 18 août et nous allons la présenter à nos membres lors d’une réunion le 19 septembre».

Ce qui est particulier, selon Normand Pelletier, c’est le différend entre la Ville de Drummondville et ses pompiers est le premier, sinon l’un des premiers au Québec, à être gérer dans le cadre de la nouvelle loi.

Une autre particularité est que la nouvelle convention collective devra être d’une durée minimum de cinq ans.

Le syndicat des pompiers de Drummondville comprend 18 membres permanents et 50 autres à temps partiel. Évidemment, le service de sécurité incendie de la Ville de Drummondville est plus nombreux que ça.

Partager cet article