Le programme PAIR aidera les personnes vivant seules

Le programme PAIR aidera les personnes vivant seules
La personne abonnée au service PAIR reçoit un appel automatisé à une heure prédéterminée.

Le programme PAIR, un service gratuit d’appels automatisés, sera enfin offert dans la région de Drummondville à partir de cet automne.

C’est la MRC de Drummond qui sera le porteur de ballon dans l’application de ce programme qui est déjà implanté dans une soixantaine de villes au Québec.

PAIR, un organisme à but non lucratif, est un service gratuit d’appels automatisés que les abonnés reçoivent à une heure prédéterminée après une entente avec les responsables du service.

À la MRC, on se limite à nous dire qu’une conférence de presse aura lieu au mois de septembre pour expliquer les détails de ce programme.

Ce qui est possible de savoir, c’est que deux types d’appels sont disponibles. En premier lieu un appel de sécurité génère une alerte si l’abonné ne répond pas après trois tentatives.  Des démarches sont alors entreprises afin d’effectuer une vérification de la situation par un répondant qui aura été identifié par l’abonné ou par les services policiers.

Le deuxième type d’appel est un appel pour faire penser aux abonnés leur prise de médication, leur taux de glycémie ou de se nourrir. Ces appels ne génèrent pas d’alertes.

Le programme PAIR s’adresse aux personnes seules, qui habitent seules dans un secteur isolé, qui sont en perte d’autonomie ou handicapées, qui souffrent de maladie chronique, qui oublient souvent de prendre leur médication ou de s’alimenter, qui vivent une situation psychologique ou qui prennent soin d’une personne en perte d’autonomie.

Des bénévoles seront formés afin que chacune des 18 municipalités de la MRC ait un répondant du programme. Le coût de ce service n’est pas exorbitant pour la MRC, étant limité à l’achat d’un logiciel dont le prix est d’environ 5000 dollars.

C’est le rapport d’un coroner, le Dr Raynald Gauthier, qui a éveillé l’attention de L’Express sur l’importance d’implanter le programme PAIR dans une région comme Drummondville. Dans ses recommandations suivant le décès de Francine Pratte dans un logement de l’Office municipal d’habitation de Trois-Rivières, où son corps a été découvert un mois après sa mort, le Dr Gauthier suggère à la Fédération des offices d’habitation du Québec «que dans tous les édifices sous leur contrôle où habitent des personnes âgées seules ou en condition d’autonomie réduite, on incite les résidents à adhérer au programme Pair».

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