Drummondville bien représentée au Festival de triathlon Ironman de Tremblant

SPORT. Une impressionnante délégation de Drummondvillois ont nagé, pédalé et couru au Mont-Tremblant cette fin de semaine : une trentaine ont dépassé leurs limites lors de différentes formes de triathlon, et étaient particulièrement nombreux dans celle du demi-Ironman.

Pas moins de 23 d’entre eux ont effectué les 1,9 km de nage, les 90 km de vélo et les 21,1km de course qui caractérisent le demi-Ironman. «À ma connaissance, c’est la première fois qu’autant de Drummondvillois participent à cette épreuve, précise la podiatre Elizabeth Pellerin, qui en est à sa sixième participation. Comme quoi la piqûre se transmet !»

Plusieurs ont également effectué le triathlon Sprint (750 mètres de nage, 20 km de vélo et 5 km de course) et le triathlon Olympique (1,5 km de nage, 40 km de vélo et 10 km de course). Parmi ces derniers, Robert Lahaie a raflé une deuxième position sur le podium chez les 60-69 ans.

D’après elle, les athlètes ont été particulièrement chanceux. «Il annonçait de la pluie toute la fin de semaine en date de vendredi. Finalement, hier a été une superbe journée et il a mouillé un peu vers la fin de notre épreuve d’aujourd’hui, mais ça nous a permis d’être au sec. En plus, il faisait frais, donc c’était vraiment un temps idéal», décrit l’habituée des triathlons.

La plupart des participants sont arrivés au Mont-Tremblant jeudi, question de se préparer un peu et de sonder le terrain. Pourtant, même après plusieurs participations, la fébrilité reste. «C’est toujours excitant de se lancer dans un demi-Ironman. Il y a des coups de canon au départ de la course, et les gens sont toujours fiers d’être là. C’est vraiment un beau défi.»

C’est qu’effectuer une épreuve physique de cette ampleur n’est pas une mince affaire. «Ce qu’on ne voit pas, c’est qu’il y a des mois et des mois d’entraînement derrière ça. On ne peut pas arriver à une course comme celle-là sans s’y être préparé. Ce n’est pas quelque chose qui se fait les doigts dans le nez», s’exclame Elizabeth Pellerin en riant un peu. Pour elle, un demi-Ironman équivaut en moyenne entre 10 et 15 heures d’entraînement par semaine, glissées entre l’horaire de travail et la vie personnelle.

«C’est de la discipline, et beaucoup d’organisation. Ce n’est pas rare que mon cadran sonne à 5h du matin pour faire un premier entraînement avant le travail, mais j’adore ça. Je ne le vois pas comme un sacrifice», confie la podiatre. Elle rappelle que, pour une personne souhaitant commencer à s’entraîner en vue d’un triathlon, la progression est excessivement importante et qu’il suffit d’écouter son corps afin de réduire les risques de blessures.

La liste des participants drummondvillois

1. Triathlon Sprint (750 mètres de nage, 20 km de vélo et 5 km de course)