Fini la grève au 600 Bousquet!

Fini la grève au 600 Bousquet!
La trentaine d'employés du 600 Bousquet a finalement rangé ses pancartes de grève.

Après neuf mois de grève, les employés syndiqués de la résidence du 600 Bousquet sont finalement parvenus à une entente avec leur employeur. Leur prochaine convention collective inclura ainsi des augmentations salariales, le principal point en litige dans ce long conflit.

Hier, pas moins de 90% des employés ont voté en faveur de l’entente de principe ayant été négociée la semaine dernière entre la partie patronale et la partie syndicale. «Les gens (employés) sont très contents d’en finir avec cette grève. Ce n’est pas plaisant pour personne, un long conflit», indiquait jeudi matin Luc Charpentier, le conseiller local du Syndicat québécois des employées et employés en santé – (FTQ).

En juin 2016, les employés syndiqués avaient déclenché la grève. Leur convention collective était échue depuis 2014 et les négociations étaient dans l’impasse en raison des exigences salariales, que l’employeur refusait d’entendre.

Le propriétaire de la résidence pour personnes âgées située sur la rue Bousquet a finalement revu sa position de départ et a accepté la semaine dernière de hausser les salaires des employés.

Pour l’ensemble des employés, il y aura une augmentation salariale de 1% à 1.5%. Ces augmentations visent tous les secteurs de travail, autant les préposés aux soins des résidents que les employés du service de l’entretien et de celui de l’alimentation.

Les préposés aux soins à l’emploi du 600 Bousquet depuis 2013 et avant toucheront désormais un salaire de 15 $ de l’heure en plus de garder leurs primes. Les préposés arrivés plus récemment verront également leur salaire haussé.

Quant aux préposés à l’hygiène et à la cuisine, ils recevront 30 cents de plus par année, du moins pour 2017 et aussi pour 2016, l’entente étant rétroactive.

Le repas continuera également d’être fourni aux employés, alors que la partie patronale voulait leur enlever ce privilège.

«On ressort de cette grève sans blessure. Maintenant, on va travailler ensemble», affirme le conseiller syndical Charpentier, qui assure que les relations de travail se sont améliorées entre la partie syndicale et la partie patronale, au cours de ces longues négociations.

M. Charpentier admet du même coup que la récente sortie médiatique des résidents, qui dénonçaient un laisser-aller entre les quatre murs de la résidence, a joué un rôle décisif dans les négociations.

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