Centre-du-Québec: l’amélioration de l’A-55 mise à l’étude

Centre-du-Québec: l’amélioration de l’A-55 mise à l’étude
L'autoroute 55. (Photo : Archives L'Express)

RÉGIONAL| La mise à l’étude de l’amélioration de l’autoroute 55 dans le Plan québécois des infrastructures (PQI), dans le cadre du dépôt du budget provincial, a été accueillie avec enthousiasme, d’un côté, et avec scepticisme, de l’autre

«Une chose qui est certaine, c’est que ça ne se fera pas cette année, souligne le député de Nicolet-Bécancour, Donald Martel. Il peut être à l’étude pendant encore deux ou trois ans avant qu’il se passe quelque chose. Il peut même y rester pendant dix ans, parce que le PQI a été adopté pour jusqu’en 2027.»

Celui-ci estime qu’il faudra être vigilant pour s’assurer que l’autoroute 55 soit prioritaire parmi les huit nouveaux projets routiers mis à l’étude.  «Le gouvernement s’est avancé avec l’A-50 et je crois qu’il se sentait un peu obligé de mettre aussi l’A-55 dans le PQI. Les deux sont à l’étude», ajoute Donald Martel.

On se souviendra qu’il y a quelques semaines, le député avait rencontré le ministre Lessard après que le premier ministre Philippe Couillard ait déclaré que l’autoroute 50 serait bientôt doublée. Le député voulait s’assurer que ça ne passe pas avant l’autoroute 55, dont des améliorations sont réclamées depuis plusieurs années autant sur la Rive-Sud, qu’en Mauricie et au Centre-du-Québec.

Il avait alors eu la confirmation du ministre des Transports que les deux projets étaient sur le même pied, mais que le doublement de l’A-55 dans sa totalité, entre le boulevard des Acadiens et l’A-20, était écarté, étant donné l’ampleur de l’investissement évalué à près de 400 millions $.

Est-ce que ça va se faire par étape ou par un projet de moins grande ampleur? «On ne le sait pas. En le mettant à l’étude, ils veulent voir comment ils peuvent la faire», explique le député de Nicolet-Bécancour.

Même si ce n’est pas pour cette année, le projet d’amélioration de l’autoroute 55 entre le boulevard des Acadiens et l’autoroute 20 a tout de même franchi une nouvelle étape en étant considéré dans le PQI.

«Ça progresse. On voit ça comme une lueur d’espoir. Le ministre Lessard est favorable, Julie Boulet aussi. Le discours est positif, analyse la directrice générale de la Chambre de commerce et d’industrie du Cœur du Québec (CCICQ), Martine Pépin. Si c’est mieux qu’on le fasse par tronçon, qu’on y aille, mais réalisons-le. Parce qu’on la veut l’autoroute 55.»

La CCICQ continue d’ailleurs ses démarches d’étoffer le dossier afin de mieux documenter l’apport économique que pourrait amener la présence d’une telle infrastructure routière dans la région, notamment auprès des camionneurs.

Une sortie publique pourrait également être à l’agenda au cours des prochaines semaines. «On est en train de planifier une démarche avec des maires et peut-être des gens qui ont vécu une mauvaise expérience en lien avec l’autoroute», ajoute la directrice générale de la CCICQ.

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