À quand une école primaire supplémentaire?

À quand une école primaire supplémentaire?
Le président de la Commission scolaire des Chênes

ÉDUCATION. La Commission scolaire des Chênes (CSDC) est toujours sans réponse du ministère de l’Éducation pour la construction d’une nouvelle école primaire, et ce, malgré la hausse constante de la clientèle et les problématiques de débordement qui se multiplient.

Cela va bientôt faire deux ans que la CSDC a recommandé au ministère cette nouvelle école qui serait située près du Boisé de la Marconi. En fait, une résolution en ce sens avait été adoptée en septembre 2015. Celle-ci faisait état des prévisions de la clientèle à court terme révélant que la commission scolaire devra accueillir plus de 500 élèves supplémentaires au primaire d’ici l’année scolaire 2019-2020.

On se souviendra aussi que dans leurs recommandations, les commissaires avaient tenu compte des nombreux projets domiciliaires en développement.

«Il y a tout un processus derrière ça. Même si nous avons nommé nos besoins au ministère en considérant toutes les problématiques et les facteurs, il faut réussir à le convaincre. Ce qui arrive, c’est que nos besoins sont établis en fonction de notre prévision de clientèle qui, elle, est basée sur une prévision fournie par le ministère. Là où est le problème, c’est que cette prévision est souvent sous-estimée par le ministère par rapport à l’évolution démographique. Une fois les besoins reconnus, si on franchit cette étape, le dossier va dans une banque de projets, et on sait qu’ils sont nombreux. Cela peut expliquer le délai», souligne Jean-François Houle, président de la CSDC.

Depuis quelques années, la commission scolaire doit composer avec des situations de débordement d’écoles. Par exemple, comme l’avait mentionné à l’automne dernier Bernard Gauthier, secrétaire général de la CSDC et directeur adjoint au service des communications, cette problématique avait été «ressentie à Saint-Charles» alors que pour l’année scolaire 2016-2017, des élèves inscrits à l’Orée-des-Bois ont dû être déplacés vers l’école Saint-Nicéphore.

Or, M. Houle ne se cache pas pour dire que l’avènement d’une nouvelle école viendrait faciliter les choses.

«Ça nous donnerait beaucoup plus de souplesse et on se casserait moins la tête pour certains projets, comme l’école alternative.»

Comme un problème en entraîne un autre, la CSDC doit aussi se pencher sur les places-élèves au secondaire.

«Ce problème est à nos portes», laisse-t-il tomber.

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