Après la diffusion sur le web et les réseaux sociaux, dimanche, d’images révélatrices du laisser-aller qui prévaut au 600 Bousquet, les résidents ont eu droit à un petit déjeuner servi dans des assiettes de porcelaine, lundi matin.
C’est du moins ce que des sources internes ont confié à L’Express, au lendemain de la publication de l’article Des repas servis dans des assiettes de carton.
Interpelée lundi matin à cet effet, la directrice de l’endroit, Julie Gagné, a refusé de commenter la situation des derniers jours ainsi que l’arrivée soudaine de la porcelaine.
Rappelons que les employés syndiqués du 600 Bousquet, en grève depuis le 21 juin 2016, ne sont toujours pas parvenus à une entente salariale dans leurs négociations en vue de renouveler leur convention collective échue depuis 2014.
Le laisser-aller subi par les résidents du 600 Bousquet depuis le retour de la grève des employés syndiqués, le 24 mars dernier, fait partie des moyens de pression que le Syndicat québécois des employées et employés de service impose à ses membres.
