Plus de 850 cadets à Drummonville

Plus de 850 cadets à Drummonville
Un événement musical unique au Québec et qui permet à des centaines de cadets de se connaître.

Plus de 850 cadets se sont rassemblés à l’école secondaire Jeanne-Mance de Drummondville, samedi et dimanche, alors que s’y tenait leur Festival de musique annuel, seul concours musical de cadets qui se déroule au Québec et auquel prennent part toutes les régions, y compris celle d’Ottawa.

Depuis quatre ans, des cadets de l’air, de terre et de la marine, de 12 à 18 ans, se réunissent à Drummondville une fois par année. Les compétitions musicales permettent d’entendre de belles performances seules ou en groupes. De petits et grands ensembles variés: concert, classiques, cornemuses et tambours, percussions, chorégraphiques, pop-jazz. On y a également présenté la finale du concours Bourré de talents.

Les musiciens du corps de cadets de Drummondville ne sont toutefois pas parvenus à se classer dans la catégorie Grand Ensemble, samedi. Ils ont cependant «démontré un bel intérêt pour l’événement et ont la volonté de travailler fort pour la prochaine édition du festival», a laissé savoir dimanche matin, le capitaine Lissa Rivet, qui travaille aux Affaires publiques, à l’Unité régionale de soutien aux cadets, pour l’est du pays.

De défis et d’aventures

Au-delà de la musique, bien des raisons poussent ces jeunes à intégrer l’un de corps de cadets en 2017, malgré la discipline et la connotation militaire pouvant s’y voir rattachée. «Les cadets, ce n’est pas l’armée. C’est une organisation jeunesse qui propose des défis», prévient le capitaine Rivet.

Du côté des officiers, l’objectif est clairement défini. «Le but premier des corps de cadets, c’est de faire de ces jeunes de bons citoyens, qui s’impliqueront dans la communauté», souligne le lieutenant Denis Poisson.

«Au fil des ans, ils vont développer des qualités de chef et être capables de transmettre leurs connaissances aux plus jeunes», ajoute le capitaine Rivet. Près de 20 ans après son entrée dans le corps des cadets, celle-ci assure que l’organisation lui a permis de devenir très autonome, organisée et de savoir diriger une équipe.

S’engager dans les cadets, c’est aussi accéder à des activités et des formations gratuites. Faire du pilotage ou de la navigation à voile, des activités qui font rêver beaucoup de jeunes, à en juger par leurs commentaires.

Des cadet drummondvillois

Dina Bougie-Auger, 15 ans, s’est inscrite aux cadets de l’air voilà quelques semaines à la suggestion de ses amis. «Je trouvais que les activités avaient l’air plaisantes. Les activités de survie en forêt, surtout.»

Mekena Ngoma songeait à devenir pilote d’avion lorsqu’elle s’est engagée dans les cadets de l’air, il y a deux ans. La jeune fille de 15 ans s’est également découvert une passion pour le trombone. «Depuis que je suis dans les cadets, j’ai augmenté ma confiance en moi. Je me donne des buts de grades et de gagner des prix. Ça me motive», confie-t-elle.

Âgé de 16 ans, William Gilbert est inscrit dans les cadets de la marine depuis près de cinq ans. Lui aussi s’est laissé convaincre par un ami. Il a d’abord assisté à une soirée et en est revenu emballé. «On s’y fait de amis très rapidement. On est vite intégré», dit-il fièrement.

«On croit que ce sont justes des marches militaires et on associe cela aux Forces canadiennes, mais ça n’a rien à voir. On ne nous envoie pas dans l’armée ensuite», tient à spécifier William, qui envisage plutôt une formation collégiale en informatique.

En plus d’abord été initié à la voile, il a développé des qualités grâce aux officiers qui l’encadraient: leadership, confiance en lui, capacité à parler en public.

Pour en savoir plus: www.cadets.ca.

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